“Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres”
Dissertation : “Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres”. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yéléna Matuziak • 6 Mai 2018 • Dissertation • 620 Mots (3 Pages) • 9 224 Vues
Pour comprendre cette citation il faut savoir en définir les idées; La Liberté est une notion majeure : elle marque l'aptitude des individus à exercer leur volonté. Les autres, c’est la société dans laquelle nous vivons. Être libre serait-ce vivre insoumi, sans se sentir prisonnier de quelqu’un ?
La question que l’on se pose en lisant cette formule, est “comment la liberté des uns ne peut-elle pas nuire à notre liberté ?”
Notre liberté s’arrête pour laisser place à celle des autres, chacun en a sa part et bien que nous arrivions à trouver des compromis, elle est source de nombreux conflits. C’est l’un des sujets les plus débattus, le but étant de limiter l’abus de pouvoir des autres.
Être libre, ce n’est pas faire ce qui nous plaît car bien souvent, nous faisons ce qui nous plaît sans le vouloir. La liberté est essentiellement libre arbitre, c’est-à-dire capacité d’agir par soi-même sans être déterminé par quelque cause que ce soit, interne ou externe. Un animal en liberté n’est en ce sens pas libre car c’est l’instinct qui le fait agir.
Ma liberté, il n’y a donc que moi qui peux la connaître. C’est pour cela qu’elle exclut celle des autres loin de la supposer. Car la liberté des autres ne m’est pas accessible. Ma liberté exclut celle des autres en ce sens également que, libres ou pas, les autres ne m’empêchent nullement d’être libre. C’est en ce sens que Sartre a pu écrire que la liberté de chacun fut la plus grande sous l’Occupation allemande au moment où elle s’achevait .En effet, l’extrême violence et la domination sournoise des nazis et de leurs affidés transformait l’acte le plus anodin, comme accueillir quelqu’un ou écrire une lettre, en une révolte possible. Pendant les guerres, la liberté des autres est totalement bafouée par les occupants, les oppressants.
Cependant, cette liberté est illusoire si elle consiste seulement à se penser libre, c’est-à-dire comme ayant le choix.
En effet, les Lumières ont également pu le prouver en incluant cette phrase dans la déclaration des droits de l’Homme "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui”. Seule la liberté doit arrêter la liberté. Ce n'est qu'au nom de la liberté qu'il est nécessaire de poser des limites à la liberté. J’entends par là les droits des fumeurs/droit des non-fumeurs ou encore le droit à la liberté d'expression/droit à ne pas être publiquement insulté. La tolérance doit être réciproque dans ces deux cas.
Pour que je sois libre, il ne suffit pas que j’ai conscience d’être libre.
Ma liberté ne peut consister qu’à agir à partir de moi-même et il en va de même des autres sauf que leur action doit provenir d’eux-mêmes et non de moi. Pour que nous soyons libres ensemble et de façon à ce que la liberté des uns soit la condition de celle des autres et réciproquement, il faut que nos libertés s’exercent en même temps, c’est-à-dire qu’elles aient le même objet.
Pour cela, il faut obéir à la loi en ce sens que la règle qui est la même pour tous ne permet à personne de dominer les autres. Au contraire,
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