Lourd

COMMENTAIRE LITERAIRE :

SOUVENIR DE LA NUIT DU 4

Pour commencer, la première République naît en 1789, puis la seconde en février 1848. (Napoléon Bonaparte (1799-1815), et la Restauration (Louis XVIII en 1814-1815 puis 1815-1824, Charles X en 1824-1830 et Louis-Philippe en 1830-1848). )

Opposé à l'empire, Victor Hugo est contraint de s’enfuir sous une fausse identité, et choisit de s'exiler durant 19 ans.

L’objectif de cette longue première strophe est de choquer le lecteur, de lui faire ressentir l’horreur de cette. Cet objectif repose sur une description des livveux, mais surtout du corps de l’enfant et aussi sur le discours de la grand-mère.

Le poeme commence par une description violente : «  L’enfant avait reçu deux balles dans la tête ». Puis Victor Hugo énumère des adjectifs qui décrivent les lieux : « Le logis était propre, humble, paisible, honnête ». Pour rendre la scène plus réelle, insiste sur les détails : le «  rameau bénit sur un portrait  », «  l’armoire en noyer », la « toupie en buis  ». . Il faut préciser que Victor Hugo a réellement assisté à cette veillée funèbre. Il y a, dans ce poème, un aspect biographique.

Le champ lexical du corps montre toute l’horreur du crime : « son œil farouche », « ses bras pendants », « son crâne  », « ses pauvres cheveux », « sa tempe ». Le poète insiste également sur les blessures mortelles : « On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies » ou encore les deux suivants : « Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?/Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. »

Une grande partie de la première strophe est constituée du discours de la grand-mère.

Dans cette dernière strophe, Victor Hugo prend la parole, nous pouvons le voir grace a l’utilisation du présent.
Le poète se moque de Louis-Napoléon Bonaparte. « Il lui convient d’avoir des chevaux, des valets, de l’argent pour son jeu, sa table, son alcôveb/Ses chasses ». Hugo utilise aussi l’ironie : « il sauve la famille ». Mais comment pourrait-il sauver la famille, lui qui par son coup d’État, tue « des enfants de sept ans » ? C'est ce que que ne comprend pas la grand-mère. En s’achevant sur ces termes, le poème révèle son aspect satirique.
La satire consiste à se moquer et attaquer quelqu’un ou quelque chose. 
Par la même occasion, Hugo se met aux côtés peuple qui souffre et dont il défendra la cause dans Les Misérables.

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