La circulation des convois lourds
Cours : La circulation des convois lourds. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Mars 2013 • Cours • 1 530 Mots (7 Pages) • 748 Vues
Editorial
La circulation des convois lourds, sous couvert du
code de la route ou de la réglementation relative
aux convois exceptionnels, se développe fortement
depuis une dizaine d'années. En 2003 par exemple,
ce sont plus de 10 000 demandes d'autorisations de
circulation de convois exceptionnels de 3ème catégorie
qui ont été traitées.
Les exemples récents sont variés et parfois
spectaculaires, transport d'éléments de l'airbus
A380, dérogations temporaires pour le transport de
bois ronds faisant suite à la tempête de fi n 1999,
développement de l'intermodalité avec les transports
combinés mer/route, etc.
Répondre au mieux à cette évolution représente
un important enjeu en termes de sécurité, de
développement économique et de préservation
du patrimoine, enjeu auquel sont confrontés au
quotidien les gestionnaires des routes et des ouvrages
d'art.
Avec l'arrêté interministériel du 26 novembre 2003
qui abroge et synthétise plusieurs dizaines de textes
publiés depuis 1975, les procédures administratives
de délivrance des autorisations de circulation sont
clarifi ées.
En ce qui concerne les ouvrages d'art et leur capacité
portante, au-delà des conséquences du nouvel arrêté
détaillées dans ce bulletin, d'importantes réfl exions
sont en cours, notamment dans le cadre de la mise
en œuvre prochaine des Eurocodes. Mais si l'on peut
chercher à optimiser les conditions de passages des
convois lourds, il faut se rappeler la très grande
diversité du parc des ouvrages qui ont été conçus
avec des règlements en constante évolution ; la
question posée est complexe et elle ne saurait avoir
une réponse unique.
Jean Michel Lacombe
Directeur technique
au Centre des Techniques d'Ouvrages d'ArtINCIDENTS, RÉPARATIONS
2 Ouvrages d'art N° 46 juillet 2004 Ouvrages d'art N° 46 juillet 2004 3
Pont sur le Trou au Diable
à la Martinique
Etude du confortement sismique
Denis Davi INCIDENTS, RÉPARATIONS
Contexte sismique de la Martinique
La Martinique est, avec la Guadeloupe, le département
français le plus exposé au risque sismique (zone III).
Parmi les différents phénomènes responsables de
l’activité tectonique de l’île, la sismicité régionale,
induite par la subduction de la plaque Atlantique sous
la plaque Caraïbe (fi g. 1), est de loin la plus redoutable.
Elle est à l’origine de séismes pouvant atteindre une
magnitude de 8,0 sur l’échelle de Richter et une durée
de l’ordre de la minute.
Au cours des 300 dernières années, 20 secousses
importantes ont affecté plus ou moins durement la
Martinique. Le dernier séisme destructeur date de
1839. Il a tué plus de 300 personnes à Fort-de-France
et rasé la quasi-totalité de la ville. Plus récemment,
les secousses ressenties en juillet 1990 (M=5,1), en
août 1992 (M=5,4), et en juin 1999 (M=5,8) ont
rappelé que la Martinique était toujours exposée
aux séismes ; et le fait que la subduction dans l’arc
des Petites Antilles présente aujourd’hui une zone
très faiblement active est interprété, par certains
spécialistes, comme signe annonciateur d’un prochain
séisme fort.
Face à cette situation, les instances locales et nationales
(DDE, Préfecture, Education Nationale, AFPS,…) ont
entrepris un gros travail de sensibilisation et de
prévention. La création d’une cellule "risque sismique"
en DDE et d’un poste de chargé de l’information
spécialisée sur les risques naturels en Préfecture sont
des exemples révélateurs de cet effort.
Comme cela est généralement le cas dans la prévention
des risques naturels, la priorité est axée sur la gestion de
la crise et sur l’organisation prévisionnelle des secours.
Le Plan de Prévention des Risques Sismiques établi
pour la Martinique prévoit que si un tremblement de
terre dévastateur devait frapper l’île, les cellules de crise
seraient
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