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Louis-Ferdinand Céliine, Voyage au bout de la nuit, 1932

Commentaire de texte : Louis-Ferdinand Céliine, Voyage au bout de la nuit, 1932. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  2 501 Mots (11 Pages)  •  2 013 Vues

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Lecture analytique 1 : Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932

INTRODUCTION :

  • Auteur

Louis Ferdinand Céline (pseudo) : Romancier Français, écrit de 1932 jusqu’à sa mort.

Voyage au bout de la nuit premier roman : Style très caractéristique, il crée l’illusion artificielle dans un langage familier, c’est un travail stylistique très fin→ beaucoup d’importance au rendu du style

Ses œuvres sont des auto fictions : fictions s’inspire de la vie des auteurs

Autofiction disparaît pour faire place à l’autobiographie.

Nb : Sa vie : (demander à Jas), il a collaboré avec les nazis : il écrit dans les journaux  pour Vichy.

Arrêté lors de la libération, condamné à l’exil en Allemagne puis au Danemark

  • Roman

Roman considéré comme un des chefs d’œuvre du XXème : récit de voyage relaté par personnage : Ferdinand Bardamu (ressemble à Céline)

Roman : en 1914 juste après la déclaration de guerre, il décide  d’aller à la guerre, il découvre l’horreur de la guerre et décide de détester : éloge de lâcheté marginal mais très humain : capacité d’empathie avec les autres/ il va s’identifier aux pauvres, aux opprimés)

Il finit aux colonies du Congo (vérifier avec jas congo) dans la compagnie Port Durière

Blâme de l’idéal colonial : fraterniser avec les colonisés

3ème voyage : Amérique

Echec de ce nouveau rêve : les immeubles construits par le sang des ouvriers : opprimés. Contre capitalisme.

Nazi :National socialiste. Idéologie influencée par le nazisme même si il n’a rien d’un communiste

Blâme du fordisme/ capitalisme/ ouvriers exploits.

Odyssé inversée car c’est une initiation négative.

« illusion perdues »

« Voyage au bout de la nuit » : vers le désespoir. Le voyage s’arrête puique qu’il retourne en France et il devient médecin des pauvres (non payé). Paris : pauvreté minable/noire/Bordamin ( ?) : personne misanthrope n’arrive pas à croire en l’Homme.

  • Extrait

Extrait : 2ème voyage

Echange commercial entre des noirs africains du caoutchouc ( ?) (ville coloniale) : souligner le fait que le colonialisme est fondé sur le commerce.

Regard du narrateur « Nous »/ « ils »

Narrateur change systématiquement la focalisation

Il met des masques différents

Etude du texte :

Genre : roman

Type de texte : narratif, descriptif

Narration : Echange commercial : arnaque

Description : les noirs/ Portraits des personnages, comment ils s’agissent.

Texte argumentatif : Thème : colonialisme ; thèse : contre le colonialisme

Registre satirique : blanc

Registre pathétique : noirs

STRUCTURE NARRATIVE CLASSIQUE :

L1-2 : Mise en place du protagoniste (noir)  et du lieu (échange)

L3-33 : Différents péripéties  en plusieurs étapes

L3-15 : Evaluation du prix (l12 : quelques pièces d’argent)

L16-24 : Négociation (inéquitable).

L25 à 33 : 2ème évaluation (grand mouchoir (arnaque) au lieu d’argent)

L34 à la fin : « Donc » introduit la conclusion du  récit

Soumission des noirs donc acceptation de l’injustice

Echange commercial illogique dans son processus.

« Le nègre » n’a aucune latitude de négociation

« D’autorité » : relation entre les blancs et les noirs.

Hiérarchie fondée sur le racisme

ETUDE LINEAIRE :

Paragraphe 1 :

Majuscule Noir et Blanc→ Race → ce que veut dénoncer l’auteur

Regard porté sur le noir : défaut par le manque de civilisation (ignorance)  d’ou le mot « sauvage »  l3 quelqu’un qui vit dans la foret (l7 : tous de la forêt) (vient du mot siloi qui veut dire forêt)  et ça s’oppose à civilisation kiwitss signifie citoyen et donc qui vient de la cité→ oppose bien ces 2 mondes→ hiérarchie entre civilisé qui savent et des sauvages qui ignorent mais qui n’est pas dénoncer par l’auteur car :

L2 : M→En équilibre→ de l’adresse de l’habilité → admiration qui s’exprime

Yeux baissé→signe de soumission de la femme à l’égard de son mari mais surtout connotation M du femme pudique → femme vertueuse qui suis son mari et qui travaille→ on en fait donc l’éloge

Paragraphe 2 :

Mise en place d’une hiérarchie qui s’appuie sur la violence d’autorité (illégitime) → « se saisir de » verbe pronominal donc ca veut dire qu’on a décide de faire les choses nous même → d’ou le mot autorité nous nous saisissons de quelque chose qi n’est pas à nous

4-5 : ignorance→ sauvage→ P

« Truc »→ connotation P qu’on utilise quand on est pas capable de nommer une chose donc l’auteur épouse le point de vue du sauvage et donc ignore lui même le « truc » et donc s’il se met à sa place du sauvage cela crée une identification entre eux et qui va elle même se transmettre au lecteur→ présentation du sauvage comme une victime (c’est quelqu’un qui ignore comme un enfant et on utilise donc sa naïveté)

Femme pudique mais aussi apeurer (par peur des blancs elle ne lèvent pas les yeux)→ représenté comme une victime

« Les yeux écarquillés » →On insiste sur les yeux →qu’ils ne comprennent pas qu’ils sont étonnés qu’un échange se fait avec autant de violence sans échange.

Blancs  sont systématiquement représentés comme actifs alors que noirs passifs : ex : « on les fit entrer » sujet indéfinis qui évoque les blancs sans individualité puis le COD « les » qui évoque les noirs

Spectacle : metteur en scène les blancs, le cœur du spectacle un noir et les spectateur les N et B → consiste en scène d’humiliation par le coup de pied au fesse→ équivalent d’une sorte d’exécution torture qu’on oblige les noirs de voir ça→ ca montre la cruauté des blancs et inspirer la compassion chez les noirs qui sont victimes

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