Lire, la belle vie
Lettre type : Lire, la belle vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hizaak • 27 Avril 2019 • Lettre type • 446 Mots (2 Pages) • 540 Vues
Alexandre
Maurice
2nd 01
Dissertation : Dans une œuvre intitulée Carnets du vieil écrivain, Jean Guéhenno affirme : « un livre est un outil de liberté ». Expliquez et discutez cette affirmation en vous aidant du texte du corpus et de vos lectures personnelles.
« Un livre est un outil de liberté », c’est du moins ce qu’affirme Jean Guéhenno dans son œuvre Carnets du vieil écrivain, paru en 1982. Ainsi, le livre serait un objet en capacité de rendre un individu libre, et lui permettre de repousser les limites de la réalité. Il est donc nécessaire de se demander si le livre est une ouverture au monde, et s’il peut, au contraire, devenir une entrave, un emprisonnement. Pour répondre à cette problématique, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur les éléments du livre qui s’apparentent à une forme de liberté, mais aussi ceux qui constitueraient une prison, en les regroupant en deux catégories distinctes.
Premièrement, définissons les termes ce questionnement dans leur contexte. Ici, le mot liberté correspond à la possibilité, le fait de pouvoir d'agir sans contrainte, principalement la liberté de penser. Ensuite, l’appellation emprisonnement est une métaphore, et doit se lire au sens moral et non matériel du terme, c’est-à-dire une prison mentale, en contradiction avec la liberté. Commençons alors par les éléments en relation avec l’image de liberté. Nous allons nous appuyer sur les documents proposés par le corpus, mais aussi de nos lectures personnelles. Le livre pourrait nous permettre de faire abstraction du monde environnant, un peu à la manière d’un voyage dans l’espace, et possiblement du temps, comme le stipule Jean Paul Sartre dans un des documents du corpus, en décrivant les sensations qu’il ressentait lorsqu’il lisait les aventures de Philéas Frogg, le célèbre héros de Jules Verne : « mourir d’extase » ou encore « que c’était plaisant ! ». Prenons aussi l’exemple de Boris Vian, un auteur plein de fantaisie, qui libère son imagination dans son roman L’écume des jours, avec un univers tordu et étrange dans lequel les nénuphars poussent dans les poumons et où les pièces de la maison se courbent et s’écrasent selon la gravité de la maladie de la femme. La littérature pourrait aussi être instructive, pour rendre conscient et développer son sens critique, comme le détaillent Paul Eluard et André Brink, toujours dans ce corpus, le premier avec un texte lié à l’apprentissage du sens critique par la lecture, le second avec un écrit sur une ouverture d’esprit d’un Sud-Africain. On pourrait aussi prendre l’exemple de Didier Daeninckx et son roman Cannibale, qui parle de l’exposition coloniale de 1931, et de la traite des gens qui y participaient.
Mais ce livre pourrait aussi se transformer en outil d’emprisonnement
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