Liaisons dangereuses - Laclos.
Commentaire de texte : Liaisons dangereuses - Laclos.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Corinne Blanc • 12 Février 2017 • Commentaire de texte • 1 382 Mots (6 Pages) • 890 Vues
Texte n°2 : lettre 81, « Sans doute, vs ne nierez pas ….. je suis mon ouvrage. »
- Le portrait des autres femmes
- Les « femmes à délire » (3ème §)
⇒ pr Merteuil, ce sont des femmes privées de la raison :
- car elles se livrent tt entières à leurs sens, leur sensualité
- « délire » au 18ème siècle = échauffement, brûlure et excitation des sens
- « la nature a placé leurs sens ds leur tête » : antithèse signale que la sensualité a remplacé l’intellect
- « cherché le plaisir »
- car elle ne réfléchissent plus
- « imagination exaltée », « folle illusion »
- « jamais réfléchi », « confondent sans cesse » : double antithèse
- « croient »
- « superstitieuses »
- confusion « amour »/« amant » et « Prêtre »/« Divinité » : chiasme qui insiste sur la confusion et rappelle la logique libertine
⇒ Merteuil méprise ce type de femmes :
- utilisation de l’adj. démonstratif à valeur péjorative « ces »
- citation ironique « à sentiment » ; « se disent » doit être compris comme : se mentent à elles–mêmes
- syntaxe ample, une seule phrase qui accumule les accusations comme elle accumule les propositions : « et qui », « dont », « qui », « qui », « et »
- interjection « Ah ! »
- Les vaniteuses (4ème §)
⇒ pr Merteuil, ce sont des femmes conduites par un amour-propre irréfléchi :
- comparatif de supériorité oppose « vaines » et « prudentes », et signale qu’elles courent à leur perte, que la vanité est un risque
- « ne savent pas » alors que c’est nécessaire (« au besoin »)
- « consentir » et « se faire quitter » signalent leur vanité
⇒ Merteuil méprise ce type de femmes :
- pronom « celles » péjoratif
- « craignez » montre qu’elle les estime pathétiques
- « ne savent pas » alors qu’en ce qui la concerne elle dit « j’ai su », « j’avais su »
- Les femmes « sensibles » (5ème §)
⇒ pr Merteuil, ce sont également des femmes privées de raison :
- car elles sont tt entières livrées à leur tendresse, leur sentiment amoureux
- « si facilement et avec tant de puissance »
- la tendresse qu’elles donnent est pr elles un « besoin »
- « sans réserve »
- métaphore maternelle avec « enfantent » révèle un attachement passionnel, viscéral
- dès lors, elles sont faibles, sans protection, faciles à briser
- « s’empare »
- « s’abandonnant »
- « si dangereuses »
- « faiblesse »
- « imprudentes »
- antithèses « Amant »/« ennemi », « actuel »/« futur »
⇒ Merteuil méprise ce type de femmes :
- on remarque une gradation tt au long du texte ds les débuts de § : « conseils et craintes » puis « craignez » puis « tremblez »
- adj. démonstratif péjoratif « ces »
- moquerie acerbe à leur encontre : antithèses « actives »/« oisiveté », « s’en occuper encore »/« n’en jouissent pas »
- « ne savent pas »
- syntaxe ample : même fonctionnement que ds le 3ème §
⇒ Merteuil prd soin de s’attaquer à Tourvel en particulier :
- « vous nommez sensibles » est un rappel de la lettre 6 : « Quelle étonnante sensibilité ne faut-il pas avoir pr la répandre jusque sur son mari »
- l’attitude dépeinte de « et s’abandonnant… » à « ennemi futur » est celle de Tourvel
Tr : ds cet extrait, Merteuil passe en revue et au vitriol les différents comportements amoureux des femmes de son siècle, réduites à un ensble de « femmes inconsidérées ». Elle effectue un travail de moraliste, de portraitiste, qui rappelle La Rochefoucauld (d’ailleurs, forme de la maxime ds 4ème §).
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