Les éléments constitutifs de l'Etat - la souveraineté
Fiche de lecture : Les éléments constitutifs de l'Etat - la souveraineté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clette • 29 Septembre 2018 • Fiche de lecture • 809 Mots (4 Pages) • 891 Vues
Matière : Droit | CM : Les éléments constitutifs de l’Etat – la souveraineté. |
Du contrat social
Auteur : Jean-Jacques ROUSSEAU
Genre : essaie de Philosophie politique.
Edition : | Collection : |
Date d’édition : 1762 | Nombre de page : |
Biographie :
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) a commencé à s'intéresser à la politique lors d'un séjour qu'il fit comme secrétaire de l'ambassadeur de France auprès de la République de Venise, entre juillet 1743 et octobre 1744. Cette courte expérience lui permit d'observer le fonctionnement d'un régime politique presque millénaire.
Contexte historique :
Rousseau s'inspire en partie des idées de Montesquieu et des théories de Hobbes et Locke. Le Contrat Social est essentiel dans l'histoire des idées politiques : les révolutionnaires, comme Robespierre ou Saint-Just y trouveront une source d'inspiration, ainsi que la déclaration des Droits de l'homme et du citoyen de 1789.
Thèse principale :
Rousseau établit que toute légitimité politique se fonde sur la communauté et la volonté générale. Ainsi, si nul n'a le droit d'aliéner au profit d'un autre sa liberté morale et civique, il est souhaitable que les hommes concluent entre eux un pacte, un contrat : l'individu renonce à une liberté absolue et se soumet aux règles dictées par l'intérêt général. En échange, la communauté garantit la sécurité de chacun et le respect des règles et des droits ainsi établis.
Livre I :
Chapitre 1 : Que la souveraineté est inaliénable.
La souveraineté est l’exercice de la volonté générale c’est pourquoi elle ne peut pas se transmettre au contraire du pouvoir. De plus « la volonté particulière tend par sa nature aux préférences, et la volonté générale à l’égalité ».
Chapitre 2 : Que la souveraineté est indivisible.
Or la volonté souveraine est générale puisque c’est celle du corps du peuple. « Cette volonté déclaré est un acte de souveraineté et fait loi. » Cependant, les politiques ayant peur de ce pouvoir mais ne pouvant pas diviser la souveraineté dans son principe vont la diviser dans son objet, i.e. qu’« ils la divisent en force et en volonté, en puissance législative et en puissance exécutif ».
Livre III :
Chapitre XII : comment se maintient l’autorité souveraine :
Le roi ne peut agir que par des lois qui sont les actes authentiques de la volonté générale et qui ne peuvent être décidé que quand le peuple est assemblé. Cependant les monarchies et les républiques d’il y a deux mille ans arrivaient à rassembler ce peuple est a voté des lois.
Chapitre XIII : (Suite)
Le peuple doit être assemblé pour fixer une constitution, établir un gouvernement ainsi que dans les cas extraordinaires. Le peuple doit aussi être convoquer périodiquement et légitimement par la loi. Ainsi tout autre assemblé du peuple sera considéré comme illégitime, tout ce qui se fera comme nul « parce que l’ordre même de s’assembler soit émaner de la loi. » Pour Rousseau, le moyen pour qu’une ville ne soit pas la capitale ou qu’un état ne soit pas au-dessus des autres puisque « l’autorité souveraine est simple et une, et l’on ne peut la diviser sans la détruire » c’est de faire siéger le gouvernement alternativement dans chaque ville. « Peuplez également le territoire, partout les mêmes droits, partout l’abondance et la vie »
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