Les grands magasins : lieu de modernité

DEVOIR FRANCAIS

Introduction

« La voilà arrivée dans la cohue dece grand magasin sansqu'elle se soit aperçue du moment où elle décidait d'y venir. Les Hommes de bonne volonté (1932-1946) de Louis Farigoule.

Dès les années 50, les grands magasins ne cessent de croitre et se développent de façon exponentielle ce qui nous amènera ultérieurement à l’introduction de la notion d’abondance et de gigantisme ainsi qu’à une dimension surnaturelle.

Avec une influence bien distincte de la vente de simples produits, le grand magasin est un élément incontournable de la modernité depuis sa naissance.

Ce corpus s’intéresse de façon générale à la société de consommation.

Il serait alors pertinent de se poser la question suivante : Dans quelle mesure les grands magasins sont-ils devenus un lieu de modernité ?

Pour répondre à cette problématique, nous aborderons dans un premier temps la notion d’essor des grands magasins pour ensuite nous pencher sur la notion de lieu de modernité.

1. L’essor des grands magasins

 Dans une première partie nous aborderons le gigantisme et l’abondance.

Le gigantisme et l’abondance sont 2 caractéristiques des grands magasins d’après le document 2 qui est un document iconographique publié en 1891 nommé « Affiche Bazar de l'Hôtel de Ville 1891 » par Émile Lévy (1826-1890) qui représente la société de consommation. Il met en scène une rue débordante de commerces et de consommateurs. Il utilise des accroche hyperbolistique.

Nous retrouvons aussi cette notion d’abondance dans le document 1 qui est un essai de Jean Baudrillard nommé : « la société de consommation » publié en 1970 témoigne de l’accumulation des marchandises et de leur quantité excessive qui caractérisent les Grands Magasins.

Cette notion d’abondance et de gigantisme se retrouve aussi dans le document 3 qui est un roman : « Au bonheur des dames » publié en 1883 par Émile ZOLA avec l’énumération pour montrer que les Grands Magasins proposent une variété de produits qui crée un effet de profondeur.

Dans une seconde partie nous aborderons la mise en scène des marchandises.

Les 3 documents du corpus ont une idée en commun : les grands magasins mettent en scène leurs marchandises.

En effet, le document 1 de Baudrillard révèle de l’éclairage qui met en valeur les marchandises dans le but de donner envie. Nous retrouvons aussi cette notion chez Zola avec les vitrines qui sont réchauffées par la lumière. Levy quant à lui représente aussi les vitrines des commerces qui mettent en scène les marchandises.

...