Les fleurs du mal, Baudelaire
Commentaire de texte : Les fleurs du mal, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sorrm • 3 Février 2023 • Commentaire de texte • 453 Mots (2 Pages) • 320 Vues
Je vais donc vous présenter 2 poèmes du recueil des fleurs du mal dans lesquels Baudelaire évoque la société de son temps. Premièrement, les aveugles. Dans ce poème comptant parmi ceux de la partie sur les tableaux parisiens, partie évoquant beaucoup la société de son temps, Baudelaire décrit les aveugles d’une façon péjorative et brutale. Cependant, une fois arrivé à la fin du poème le lecteur va se rendre compte que cette description avait une fonction essentielle dans le poème. En effet, l’auteur décrit les aveugles comme « regardant » vers le ciel donnant l’impression qu’ils sont en quête d’un sens à leur vie. Baudelaire cherche à ce que le lecteur s’identifie aux aveugles mais également à Baudelaire : le poète. Effectivement il dit « Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ? » ce qui nous montre qu’aucune consolation du ciel donc religieuse ne saurait s’appliquer à lui. Baudelaire cherche à nous faire réfléchir à la condition du poète. Il veut nous faire réfléchir à sa solitude, loin des plaisirs parisiens et aussi du réconfort et de la consolation spirituelle qui peuvent être donnés par la croyance religieuse dans cette société parisienne et française. Dans le poème l’auteur a une vision négative de cette société, cette société dans laquelle le poète est en marge à cause de sa solitude et son manque de réconfort spirituelle que la religion est censée offrir. Le deuxième poème est à une mendiante rousse faisant également partie des tableaux parisiens. Dans ce poème Baudelaire. Dans ce poème Il se fait alors le chantre d’une réalité jusque-là ignorée ou rejetée par la poésie : celle des foules anonymes, des marginaux et des exclus de la société. En effet Baudelaire fait l’éloge d’une jeune femme. Il le fait de plusieurs manières et insiste sur la beauté qui naît non seulement malgré, mais grâce à la pauvreté de la mendiante. Il fait son éloge de façon assez paradoxale et voit une beauté cachée dans une femme « maladive » « « mendiante » »une charogne ». Il transforme la mendiante à travers son regard, il décrit ses habits comme des « habits de cour » ou des « poignards d’or ». Elle qui est une mendiante, une femme ne correspondant absolument pas aux critères de beauté de la société. « Tu m’a donné ta boue et j’en ai fait de l’or » cette citation résume parfaitement sa description paradoxale de la mendiante. Dans ce poème il a également une vision négative de cette société, cette société qui ne voit pas de la beauté dans chacun de nous, cette société qui nous résume à notre apparence, qui va résumer une mendiante à une mendiante et un riche à un riche.
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