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Les effarés d'Arthur Rimbaud

Commentaire de texte : Les effarés d'Arthur Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 084 Mots (5 Pages)  •  6 162 Vues

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Commentaire de texte

Les effarés d'Arthur Rimbaud

[pic 1]

 

[pic 2]

Les effarés

Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,

A genoux, cinq petits, - misère ! -
Regardent le Boulanger faire
Le lourd pain blond.

Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise et qui l'enfourne
Dans un trou clair.

Ils écoutent le bon pain cuire.
Le Boulanger au gras sourire
Grogne un vieil air.

Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.

Quand pour quelque médianoche,
Façonné comme une brioche
On sort le pain,

Quand, sous les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées
Et les grillons,

Que ce trou chaud souffle la vie,
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,

Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres Jésus pleins de givre,
Qu'ils sont là tous,

Collant leurs petits museaux roses
Au treillage, grognant des choses
Entre les trous,

Tout bêtes, faisant leurs prières
Et repliés vers ces lumières
Du ciel rouvert,

Si fort qu'ils crèvent leur culotte
Et que leur chemise tremblote
Au vent d'hiver.

Introduction:

A sont adolescence Arthur Rimbaud cumule les fugues c’est ainsi que vers 1870 à Paris il découvrira la Commune, ou le communisme fait rage, un Paris sous pressions.

c’est lors de cette évènement, a cette période que Arthur Rimbaud assiste a la misère des rues de Paris, il mettra par la suite la description de cette scène dans Les Effarés.

Annonce du plans

Dans ce poème composé de 12 strophes de trois vers en rime suivis Arthur Rimbaud décrit la misère d’une rue de Paris en 1870 durant la Commune durant une scene ou trois enfant sont dehors dans le froid.

problématique: Quelle valeur morale est éveillé dans ce poèmes ?

2 axes d'études :
- étude de la scène exposé et de ses élément important dans le poème.
- le symbolisme de la scène et de ses point précis.

I. Étude de la scène exposé et de ses élément important dans le poème.

1. les personnage/acteur :

 Les cinq enfants sont, «
culs en rond» , «à genoux», pour le poète ils sont la représentation même de la misère, il les décrit de manière pathétique «misère» ce qui crée de la compassion puisque ils sont attendrissant «museaux roses». Les cinq enfants «voient», «écoutent», mais «ne bougent pas» sûrement a cause du froid, raison pour laquelle ils se «blottissent». Vers la fin du poèmes, l’odeur du pains chaud les éveille et leur donne un peu plus de force pour grelotter en «priant.» comme dans un geste de désespérance.

 Le Boulanger est imposant on le «
regarde», lui et son « fort bras blanc tourne la pâte et l'enfourne», il a un «gras sourire», ce qui donne l’impression que nous avons affaire a un homme fort et nourris a l’opposition des trois enfant. Le pains appartiens au Boulanger, il le garde précieusement il en prend grand soins et le fait minutieusement dans l’art de ont travail, ce qui rend sa création d’autant plus enivrante.

Les «médianoche» qui sont les gens vivant la nuit qui vienne prendre leur repas chez le boulanger.

2. le lieu:

il s’agit du «soupirail» d'une boulangerie d’où sort un souffle rouge «
chaud comme le sein» et dont le «treillage» empêche de s’approcher de la cave chaude ou travaille le boulanger, c’est devant cette cave, dehors derrière le «treillage» que ce trouve les cinq enfant «culs en rond». Peu de détail sont donner sur la rue en elle même, la boulangerie est le point important.

Le  «
four» ou le «trou» symbolise la vie et le bien être, c’est une chose très apprécié et envier dans le froid ou sont les cinq enfants de plus le «treillage» «interdit» aux enfants d'atteindre le four ce qui le rend encore plus attirant. Toute la boulangerie, tout les personnage, tourne autour de ce «four». C’est un élément clés.


3. La scene

Durant tout le début du poème les cinq enfants sont passifs et contemplatif, ils "
regardent " et " écoutent " jusqu’au vers 16 " quand " arrive les médianoche, le boulanger sort donc sont pain et alors les " croûtes de pain chantent " et le " trou chaud souffle la vie " animes les enfants, ils sont envieux, ils trépignent la passivité est briser, les enfants ne contemple plus, ils s’excitent et l’atmosphère ce ravive une tension démarre. Un souffle de vie porter par les adverbes d'intensité " si fort ".

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