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Analyse linéaire Les effarés d’Arthur Rimbaud

Commentaire de texte : Analyse linéaire Les effarés d’Arthur Rimbaud. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2024  •  Commentaire de texte  •  635 Mots (3 Pages)  •  82 Vues

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Les cahiers de Douai écrit par Arthur Rimbaud seulement âgée de 16 ans est un recueille de 22 poèmes repartis en deux liasses. Le poème intitulé les Effarés appartient au premier Cahier de Douai. Il se compose de 12 strophes composées de deux octosyllabes en rimes suivies et d’un tétrasyllabe qui rime avec le suivant. Par choix de cette versification, Rimbaud se dresse incontestablement contre un ordre classique en poésie. Ainsi en quoi ce poème, en jouant sur des contrastes, est-il un cri de révoltes et de défense des enfants. Dans un premier temps, correspondant au 5 première strophes, nous analyserons le contraste saisissant entre les enfants affamés et transis de froid et le boulanger. Dans un second temps correspondant au 7 dernière strophes, nous étudierons l’expression pathétique dans ce poème engagé.

Dans cette première partie composée des 5 première strophes nous allons donc voir le contraste saisissant entre les enfants et le boulanger. Le titre du poème Les Effarés, sous formes d’adjectif substantivé ne trouve son explication qu’au vers 5, dans l’expression « cinq petits ». L’effet de surprise est donc orchestré par la première strophe qui n’identifie pas d’emblée c » groupe au pluriel. Le lecteur est intrigué par ces « effarés » dont il ignore l’identité. Ce poème s’ouvre sur un jeu de lumières et de contraste frappant, la couleur noire sur la neige, l’obscurité du « soupirail » (v.2) et l’action qui si passe « s’allume » (v.2). Ce quatrième vers, composé de mots d’une ou deux syllabes est marqué par un rythme hach, comme pour montrer l’horreur de la situation je cite « à genoux, cinq petit, misère ». Le cri du poète est exprimé grâce a l’exclamative « misère ». L’utilisation de l’incise entre deux tirets accentue la force de ce jugement qui semble jaillir du poète. L’attitude des enfants semble être soumis montré par l’expression « a genoux » et par les verbes de perception « regardent », « voient », « écoutent ». Discret les enfants « écoutent le bon pain cuire ». De cette scène, se dégage un contraste saisissant, les enfants sont tapis dehors sous le froid tandis que le boulanger est à l’intérieur au chaud.

Dans cette deuxième partie composée des 7 dernière strophes nous étudierons l’expression du pathétique dans ce poème engagé. Le deuxième mouvement est constitué d’une seule et même phrase complexe dont le rythme semble suivre l’émotion du poète. Ainsi il s’ouvre sur une accumulation de proposition subordonnées circonstancielle de temps introduite par « quand » permettant de retardé l’arrivé de la proposition principale. La première strophe rappelle le cadre temporel de la scène « minuit »   la deuxième proposition subordonnée circonstancielle de temps crée un moment hors du temps et emplis d’odeur, « les poutres parfumées », « les croutes parfumé ». La personnification de la croute du pain qui chante participe à la naissance d’une scène merveilleuse. Le contraste entre cet intérieur merveilleux et un extérieur fait de miser est frappant comme le témoigne la proposition circonstancielle « Sous leur haillons » (v.24). L’innocence des enfants est rappelée par les expressions « leur âme si ravie » (v.23) et « les pauvres petits plein de givre » (v.26), ce qui constitue un jugement plein de sympathie. Le texte s’achève par une référence au « vent d’hiver » (v.36), suivie des points de suspension, comme pour marquer l’effacement des enfants abandonnés a leur sort.

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