Les chansons des rues et bois

Dès la préhistoire, les animaux ont été l’objet d’œuvres artistiques où ils sont représentés tantôt d’une manière réelle, tantôt avec des caractéristiques originales. Il convient alors de se demander si la représentation des animaux est une simple imitation de la nature ou bien s’ils font l’objet d’une création artistique propre à l’auteur. Pour cela, nous analyserons tout d’abord les animaux tels qu’on les trouve dans la réalité et ensuite selon la vision personnelle de l’auteur.

Présents dans la vie quotidienne, les animaux familiers peuplent les fables et les poèmes de toutes les époques en montrant leurs formes et leurs actions habituelles.

Tout d’abord l’animal est présenté dans ses activités quotidiennes. Ainsi « …………………………………………. » dit V. Hugo dans Les Chansons des rues et des bois : l’utilisation de quatre verbes d’affilée renforce l’impression de mouvement typique de l’abeille à la recherche du pollen.

Ensuite on reconnaît l’animal grâce à l’action qui le caractérise. Dans la fable éponyme, J. de la Fontaine dit que « ……………………………………………». L’auteur évoque le son produit par la cigale et il insiste sur « tout » pour indiquer la répétitivité de l’action.

Enfin, l’animal qu’on connaît est le résultat d’une lente évolution. C’est le cas de « …………………………….. ». Dans son Bestiaire, Apollinaire utilise un vocabulaire appréciatif comme « riche » pour indiquer la beauté de la transformation.

Les artistes mettent, donc, en relief d’une manière réaliste certains aspects typiques de l’animal protagoniste de leur poème.

Le monde animal occupe une place importante en littérature car l’animal permet aussi à l’artiste d’exprimer toute sa créativité.

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