Les Fleurs du Mal de Baudelaire
Compte rendu : Les Fleurs du Mal de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoe.thillier • 16 Avril 2022 • Compte rendu • 651 Mots (3 Pages) • 515 Vues
Oral bac de français : Les Fleurs du Mal
Pour cette deuxième partie, j’ai choisi de vous présenter l’œuvre intégrale : « Les Fleurs du Mal » écrit par Charles Baudelaire.
Charles Baudelaire était un poète français du 19ème siècle. C’était un poète associé à plusieurs mouvements tels que le romantisme et le symbolisme. Son œuvre la plus connue est bien évidemment celle que je vais vous présenter aujourd’hui : Les Fleurs du Mal.
En effet, ce recueil est divisé en 6 sections : Spleen et Idéal, tableaux parisiens, le vin, les Fleurs du Mal, Révolte et la mort.
Nous pourrions rajouter une section qui se nommerait « pièces condamnées ». En effet, lors de la première publication de ce recueil en 1857, 6 pièces ont été condamnées suite à un procès car elles ont été jugées immorales, choquantes ou encore inappropriées. Le recueil a alors été publié une seconde fois en 1861 sans ces poèmes qui dérangeaient. Charles Baudelaire est un poète sans tabou abordant des sujets sensibles pour son époque.
Le recueil s’attache à extraire la beauté du laid d’où la citation « tu m’as donné ta boue j’en ai fait de l’or » que l’on peut retrouver dans « Ebauche d’un épilogue pour la deuxième édition des Fleurs du Mal ». Ainsi Baudelaire nous montre une nouvelle conception du beau dans la poésie.
Ce qui m’a vraiment plu d’abord dans cette œuvre, c’est cette liberté que l’on peut avoir sur la lecture de ce recueil. Le fait qu’il n’y ait pas vraiment d’ordre et qu’on puisse le lire de la façon dont nous voulons. Il n’y a pas vraiment d’histoire, nous le lisons selon nos envies. Si demain nous nous sentons attirés de lire des poèmes en rapport avec la mort ou alors un autre jour par la section spleen et idéal, peu importe, nous pouvons lire un poème d’une section puis après d’une autre.
De plus, j’ai aimé le fait que dans le premier poème « au lecteur » il utilise le pronom personnel sujet « tu » ce qui nous donne l’impression qu’il s’adresse à nous, il supprime la distance et nous nous sentons proche directement de Baudelaire. Il nous intègre donc dans son œuvre.
Ensuite j’ai apprécié que Baudelaire nous apporte un regard très différent de ce que l’on peut avoir l’habitude de lire. En effet, on y retrouve des sujets qui sont durs à aborder. Il exprime la douleur et le malheur dans le spleen où nous retrouvons la citation « quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ». Ici Baudelaire exprime la sensation d’oppression et d’écrasement. Il parle également de la sensualité et de la sexualité dans le poème « Léthé » par exemple. Ce sont donc des sensations et des sentiments que l’on peut ressentir.
Baudelaire ose aborder des thématiques risquées mais que tout le monde a connu dans sa vie, c’est donc plus facile de s’identifier dans ses poèmes. Encore une fois il renforce cette familiarité en le lecteur et lui-même.
Le fait que Baudelaire réussisse à transfigurer le malheur en quelque chose de beau, de poétique est aussi pour moi une manière de nous montrer que quoi qu’on ressente, il y a toujours une part de beau. Dans ce recueil la laideur possède ses propres richesses, Baudelaire ne la rejette pas. Le poète nous montre finalement que la beauté et la laideur ne sont pas contradictoires mais plutôt complémentaires.
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