Lecture linéaire Le procés de Julien Sorel dans le Rouge et le Noir
Dissertation : Lecture linéaire Le procés de Julien Sorel dans le Rouge et le Noir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zeyroxito • 23 Mars 2022 • Dissertation • 1 996 Mots (8 Pages) • 1 092 Vues
Lecture Linéaire 3 : Le procès de Julien :
De « messieurs les jurés… » à « Madame Derville jeta un cri et s’évanouit. » (Page 476)
Cet extrait du rouge et du noir se situe dans la deuxième partie du rouge et du noir donc nous somme proche de la révolution et tout t’invite dans la prise de parole de julien que la condamnation et inévitable. Après avoir tiré sur Mme de Rénal dans l’église de verrière julien et arrêter son accès de folie (qui est raconter au chapitre 5) semble être la conséquence directe que la lettre que Mme de Rénal a envoyé au Marquis de la Mol. Cette lettre brosse un portrait sombre de julien qui apparait à la fois comme un apocrite et un séducteur. Julien et arrêter et il et transférer a Besançon (séminaire précédente prison de Julien) dans un donjon ou il semble finalement une certaine tranquillité (son âme et apaiser). Mathilde de la Mol lui rend visite elle se démêle pour lui, Julien peut aussi compter sur son seul ami Fouquet. Julien refuse de s’appuyer sur l’argument de la jalousie. La suite de l’extrait sera posée sur la sentence après délibération des jurées et la déclaration sera humaniste.
Problématique : Comment dans cette extrait, Julien en s’adressant ainsi au jurait devient-il en quelque sorte le héros qu’il souhaitait être
Le passage s’articule en deux mouvement le premier et sur trois paragraphes 🡪 le discours de Julien qui fait une plaidoirie a charge
Le deuxième mouvement le récit reprend. Le narrateur reprend la parole pour prendre conte la suite du discours
Dans le discours il y’a 3 étapes tout d’abords il y’a l’exorde ou julien défend sont auneur par un autre moyen que sa classe sociale.
Dans la deuxième partie nous avons la confirmation de julien pour son crime, il plaide non coupable pour l’accusation implicite des bourgeois.
Et dans le troisième paragraphe nous avons la péroraison, julien fait le réquisitoire contre ce procès qui et un procès inique (injuste).
1er Mouvement : La plaidoirie à la charge de Julien (L.1-19)
Premier paragraphe 🡪 Exorde (L.1-5) : julien qui défend son honneur autrement que par sa classe sociale
Deuxième paragraphe 🡪 Confirmation de sa culpabilité pour son crime (L.6 à 10)
Deuxième paragraphe🡪 Confirmation de sa non-culpabilité pour l’accusation implicite des bourgeois (L.10 à 15)
Troisième paragraphe 🡪 Péroraison : un réquisitoire contre ce procès injuste (L.16 à 19)
- Nous avons une apostrophe polie de julien avec les jurés qui montre ce dernier a la maitrise des codes oratoire, julien prend la parole avec fiertés et affirme ses valeurs morales et sa valeur en tant qu’individue il s’oppose au gens riche qui non de valeur que l’orgueilleux d’appartenir à une bonne classe sociale. Julien avec le modalisateur « je croyais » remet en cause l’idée de ne pas s’indigner du procès de sa classe social. Paradoxe entre le mot m’épris et le mot braver, le verbe braver souligne l’héroïsme de Julien 🡪 la véritable bravoure de Julien et l’indemnité et la résignation. Il accepte d’une certaine façon de ne pas relever ce m’éprit.
L’expression au moment de la mort montre que Julien et certain de l’issue fatale alors que ce n’est que le début du procès
Il fait de l’ironie vis-à-vis du mépris que les gens lui témoignent, pour lui l’appartenances a une classe n’est pas un honneur.
« Vous voyez en moi un paysan » 🡪 le verbe « voir montre qu’il ne faut pas s’attacher aux apparences + apposition marquée de catégorie entre le pronom « vous » et « moi » dans la même proposition. Le terme paysan apparait comme péjoratif mais julien parle à la place de ceux qui le juge de même pour le mot « bassesse » qui traduit encore le mépris qui et ressentie par ses juge
-Expression « affermissant sa voix »🡪 Julien prend de plus en plus d’assurance et refuse de demander quoique ce soit à ces accusateur avec « je vous demande aucune grâce » 🡪 il et fier
- L.7 démontre la lucidité de julien avec « elle sera juste » avec un futur qui ne remet pas en cause la sentence. Julien est objectif sur son acte, il reconnait son crime et ne veux pas débattre sur la question du crime.
- L.7-8 « j’ai pu attenter au jour de la femme la plus digne de tous les respects de tous les hommages » 🡪 périphrases + hyperboles+ lexique de la dignité mis en avant (pas ironique). Julien connait la vraie valeur de Mme de Rhénal qui ne repose pas sur sa classe sociale et il la considère comme une personne digne de respect. Le nom de la victime n’apparait qu’après le superlatif et on perçoit que julien aime sa victime et qu’il n’a pas donc commit un crime de haine. Le plus-que-parfait marque un temps qui est révolu celui du bonheur, il compare Mme de Rhénal comme une mère ce qui souligne la grandeur d’âme et la beauté de cette femme. La comparaison comme une mère et une circonstances aggravante don la comparaison comme une mère, ce crime se rapproche à une matricide. Une proposition très courte a la L.9 « mon crime est atroce », julien se sait coupable et s’affirme coupable.
- « préméditer » le mot et mit en évidences par l’italique. Julien revendique la gravité de son crime ce qui rend plus brave et fort. Le connecteur « j’ai donc mérité la mort » signe la fin de la démonstration de julien sur ce point
Julien non-plaide l’accusation des bourgeois :
- L10à15 Nous avons une première phrase qui est très long et c’est comme si julien aurait peur qu’on le coupe dans son discours et comme s’il voulait profiter du peux de temps qu’on lui accorde.
- proposition subordonné circonstancielle de condition « quand je serais moins coupable ». Le conditionnelle je serais marque l’hypothèse et cette proposition lui permet d’aborder le deuxième temps de son discours celui que personne ne dit mais que tout le monde pense. Il dit ensuite à la ligne 11 « je vois des homme » 🡪 l’accusation et inverser ce sont les jurées qui sont en ligne de mire « je vois des hommes » fait écho à « vous voyez en moi » L.4.
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