Lecture linéaire Le chat, la belette et le petit lapin
Commentaire de texte : Lecture linéaire Le chat, la belette et le petit lapin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar comandante5635 • 5 Mai 2022 • Commentaire de texte • 1 246 Mots (5 Pages) • 504 Vues
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LECTURE Linéaire n° 2 : « Le Chat, la Belette et le petit Lapin », VII, 16
Vocabulaire :
Les lares et les pénates étaient des semi-divinités qui défendaient le foyer.
Les lares protégeaient la maison, ses habitants et ses terres environnantes ; ils étaient favorables, apportaient abondance et prospérité à la famille. A chaque repas, on leur offrait une partie de la nourriture.
Les pénates veillaient sur les biens et les réserves de la famille ( pénus : garde-manger ). Ils étaient au nombre de deux, l’un s’occupait de la nourriture et l’autre de la boisson. Elles symbolisaient la maison, on pratiquait leur culte dans le laraire.
Le père assurait le culte dans son foyer ou dans l’atrium, sur l’autel. Ces divinités étaient représentées par des poupées de bois à qui on offrait des offrandes comme du parfum, du miel, du vin, des fleurs et des gâteaux.
Chattemite (vers 33) : v Mot composé de 2 éléments latins signifiant « chatte douce » ; mot vieux et burlesque qui sie « hypocrite ». |
PLAN :
- Vers 1- 10 : l’usurpation
- Vers 11-31 : l’argumentation
- Vers 32-45 : l’arbitrage
- Vers 46-47 : la moralité
- L’usurpation
Palais : terme mélioratif qui a une consonance noble ; ironique ici.
Pénates : ; souterrains séjours : référence aux enfers
Le logis du Lapin est présenté par différents termes qui dépaysent le lecteur : univers du conte.
Dame Belette : mélange humain et animal
Vers 1 et 2 : chiasme
« un beau matin » : marque le début du conte ; on comprend aussi que la Belette a attendu la sortie du Lapin : acte prémédité qui nous est confirmé par la 2ème moitié du 3ème vers : c’est une rusée (caractéristique de la Belette) La Belette apparaît à 3 reprises ds les fables : elle est sournoise et rusée (elle appartient aux « forts » ds les fables), mais cependant trop naïve pour tenir tête au Chat.
S’empara : au 3ème vers, rejet : effet d’attente, accélération des deux premiers vers qui st sans ponctuation. Vb d’action, qui montre la violence de la Belette, son absence de scrupules, insiste sur l’usurpation.
Vers 6 : « il était allé faire à l’Aurore sa cour » : allusion aux courtisans, qui assistent au lever du roi et qui ont déjà bien à faire d e bon matin « Après qu’il eût brouté, trotté, fait tous ses tours » : moquerie de LF ; allitération en T qui insiste sur le caractère affairé et trottinant du Lapin. Activité vaine, ridicule.
Cl 1ère partie : le début de la fable présente le cadre spatio-temporel et campe deux des protagonistes de manière imagée : « La Belette avait mis le nez à sa fenêtre » : amusant parce que c’est une attitude typiquement humaine, renforcé par le fait que la Belette a le « nez pointu ».
- Le débat
1/ Le lapin
v.11 : O, Dieux hospitaliers : « : les lares et les pénates ; manière grandiloquente de s’exprimer pour un lapin : humour
« que vois-je ici paraître ? « : question rhétorique qui exprime la stupéfaction et l’indignation.
v. 12 : « l’animal chassé du paternel logis » : périphrase qui met en évidence l’usurpation dt est victime le lapin.
V.5 : les rats : les ennemis des belettes.
v.13 : « dame la Belette, que l’on déloge sans trompette » : interpellation d’abord directe, puis indirecte. Le 2ème hémistiche donne au lapin un ton d’autorité qui en principe ne souffre pas la réplique.
2/ La Belette
« la dame au nez pointu » : périphrase plaisante, caractéristique physique qui témoigne la ruse.
16-17 : disc. Indirect, contestation du droit d’héritage.
18-19 : disc. Indirect libre, qui ne devrait normalement pas être entre guillemets. Faux arguments, qui témoigne du mépris de la Belette : elle prétend que le logis qu’elle a usurpé est méprisable, terme péjoratif « en rampant ».
v.20-24 : disc indir : elle dénonce la loi naturelle (transmission par filiation, par héritage) ; « je voudrais bien savoir » : conditionnel qui exprime le doute, la remise en cause de la loi de transmission par héritage. Le dernier mot de la phrase –et de la tirade- est le prnom personnel « moi », concl de la Belette ; ce moi rime ave loi et octroi. Elle est dc ds son bon droit.
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