Lecture analytique n°1 : Don Juan
Fiche de lecture : Lecture analytique n°1 : Don Juan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HUGOOSDIONISO • 19 Janvier 2019 • Fiche de lecture • 780 Mots (4 Pages) • 680 Vues
Lecture analytique n°1 : Don Juan
Introduction :
Cette pièce de théâtre écrite en 1665 durant la période classique du Grand Siècle (XVIIe siècle) est définie comme baroque (5 actes). Cette réécriture par Molière du « Le trompeur de Séville » (1630) est une hillaro-tragédie (comédie qui se finit mal), composé d’un dialogue entre Don Juan (maître) et Sganarelle (valet) . DJ va se livrer, argumenter sur le libertinage puis il laissera la liberté de parole à son valet qui fera une tirade. Sganarelle (qui a pour signification de « détromper » / « montrer le vrai » argumentera par oppositions avec la religion.
En quoi cette relation conventionnelle se transforme-t-elle en confrontation intellectuelle à la tonalité comique ?
I) Nature conventionnelle de la relation maître et valet
A) La supériorité de Don Juan
Présentation de Don Juan comme supérieur, il laisse à Sganarelle la liberté de parler pour ensuite effectuer une longue tirade → supériorité oratoire.
Don Juan maîtrise la rhétorique (art de bien parler), présence de questions rhétoriques, d’exclamation, de phrases élaborés
Rythme ternaire (éléments se rapportant à la même idée se suivent par groupe de 3) : L 6 à 10 → forme de crescendo : exagération.
Présence du présent de vérité générale → glissement des maximes (citations courtes à des fins morales) « la constance est bonne que pour des ridicules » (L 10 - 11).
Talent d'Achille : victime de ce qu'il est (d'après la tirade). Il subit des pulsions considérées négativement (L 13 à 18) cela montre un sentiment d'infériorité.
Don Juan recherche une sorte de drogue : il veut torturer les jeunes filles (L 21 à 26), son plaisir est en amont et s'en va ensuite, il se lasse (L 26 à 30).
B) Infériorité de Sganarelle
Il ne parle pas, il est moins instruit, incapacité de répondre, taille de sa tirade 2x moins grande que celle de Don Juan. *9
Pensée qui se fabrique petit à petit, propos ne passant pas par les mêmes canaux : il parle avec le coeur, le bon sens populaire, la superstition populaire et des mots familier.
Il utilise une argumentation par concession → faire plaisir au maîtres.
Utilisation des questions rhétoriques cachées dans une mise en abîme (quand un art illustre le même art) : il raconte une querelle entre lui et un maître imaginaire alors qu'il s’adresse à son mettre (peur des représailles).
Reprise du rythme ternaire durant sa tirade, même procédés que Dom Juan.
Comique de mots (surnoms / sobriquet / « Je ne sais plus parler » ; « J'écrirais pour vous
raconter ça », Sganarelle ne sait pas écrire.
II) Confrontation intellectuelle maître et valet
A) Éloge sur le libertinage
Tirade
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