Lecture Ana Diderot Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***
Fiche : Lecture Ana Diderot Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maxime Bonnard • 6 Juin 2016 • Fiche • 712 Mots (3 Pages) • 2 771 Vues
LECTURE ANALYTIQUE N°4 :
L’INCIPIT DE DIDEROT :
TEXTE : Entretien d’un philosophe avec la Maréchale de *** de Diderot
INTRODUCTION : voir fiche introduction lecture analytique -> intro n°4
DEVELOPPEMENT :
I. UNE OUVERTURE SIMPLE ET VIVE :
A. LE TEXTE PRELIMINAIRE :
Comme dans tous ces dialogues Diderot utilise un texte préliminaire qui présente les interlocuteurs et les circonstances de l’entretien -> but de donner un effet d’authenticité. De plus ce dialogue est probablement inspirait de l’entretient avec la Maréchale de Broglie.
B. LA PRESENTATION DES INTERLOCUTEUR :
Diderot est ici au cœur du récit -> « je » (supposition). Il exquise au présent de l’indicatif le portrait de son interlocutrice -> il montre la beauté de cette dernière mais aussi la « naïveté » de son discours.
Tout cela permet d’annoncer la dynamique du dialogue entre une belle dévote et un philosophe athée.
C. LE DECOR DE LA SCENE :
Mise en scène dans un décor intime, propice à la séduction (« elle était à sa toilette » ; « je m’assieds et nous causons ») -> accentue effet de réelle et de naturelle de la conversation qui ne sera pas dénué d’ambiguïté érotique.
D. LE SUJET DE L’ENTRETIENT :
Enfin l’ajout laisse entendre d’emblée l’ironie de Diderot à l’égard des
croyances religieuses (l.7). On peut dire que cette observation annonce le sujet principale de l’entretient -> le philosophe va s’efforcé de mettre en doute les préjugés de son interlocutrice pour la convaincre qu’un athée peut-être vertueux et qu’à l’ opposé la religion et souvent source de méfait. De plus la première réplique pose les termes du débat autour de la morale et de la religion. La Maréchale semble jugés l’attitude de Diderot paradoxale, qui athée revendique la pratique de la « morale religieuse ».
II. LA PARODIE DU PARI PASCALIER :
A. LE JEUX DE REFERENCE POLEMIQUE :
Le jeu de référence est ici sous forme de dialogue didactique entre Diderot (un libertin) et un croyant. Pascal propose un raisonnement mathématiques pour démontré que faute de pouvoir de prouvé de manière rationnel l’existence de Dieu (Pensées 1670). Puisqu’il n’as à perdre que le néant d’une vie sans dieux, l’Homme à tout intérêt pour « gagner à parier la félicité éternelle ». Toujours selon Pascal il n’y a pas de morale indépendante à la religion, c’est pour cela que Diderot poursuit ici la réfutation du philosophe janséniste, qu’il avait tenté dès son premier texte intitulé de façon parodique : Les pensées philosophiques.
B. LA METHAPHORE FILEE DU JEU DU HASARD ET DE L’ARGENT :
Cette métaphore et suggérer par la question de la Maréchale : « Que gagnez-vous à ne pas croire » et développer par une série de termes : « intérêt » ; « valons » ; « je mets à fond perdu » ; »usurier » ; « ruine » ; « profits » ; « notre mise » ; « la rentré que nous attendons ».
C. LE ROLE DU PARALLELISME :
A partir d’un parallélisme ironique qui fin l’étonnement : « Est-ce qu’on croit parce qu’on a quelque chose à gagner », Diderot va conduire la
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