Le romancier doit-il nécessairement faire des ces personnages des êtres extraordinaires ?

Dans la vie de tout les jours, on peut entendre l’expression : « Cela n’arrive que dans les romans » ou encore « Ce n’est que de la fantaisie ! ». Mais un romancier peut très bien différencier plusieurs types de personnages, certains vont créer des personnages extraordinaires affrontant tant d’épreuve et de péripéties, alors que d’autre vont se contenter de simple gens du quotidien évitant les problème au quotidien. Nous pouvons alors nous demander si il existe alors un modèle de base du personnage de roman. Le héros, dans le sens de surhomme, peut intéresser le lecteur, mais des personnages plus simpliste peuvent aussi être très captivant . Mais es t-il obligé de choisir une de ces deux extrémité ?

Si nous remontons à l’origine du roman, nous pouvons comprendre pourquoi il présente des univers différents du nôtre comme par exemple avec Tolkien et Le Seigneur des anneaux qui nous plonge dans la Terre du Milieu, un monde remplie de grand seigneurs puissant et de guerres immenses avec des armées combattant héroïquement jusqu’à la mort, c’est dans cette univers que le jeune Frodon Saquet va devoir quitter son pays natal, lui qui vivait tranquillement va devoir sauver le monde en traversant des épreuve qui semblent impossible, cette aventure va le faire grandir et il va provoquer l’admiration des lecteurs. Ou alors avec toutes les aventures de Jules Verne qui font rêver les lecteurs par leurs univers. C’est d’abord grâce à l’univers dans lequel les personnages évoluent qu’ils vont pouvoir sortir de l’ordinaire. Ces personnages peuvent pour certain se démarquer par leur physique, qu’ils soient particulièrement beau voir horriblement laids, c’est aussi dans leurs personnalité qu’ils peuvent sortir de l’ordinaire comme dans Thèrese Raquin de Zola, où les personnages de Thèrese et de Laurent, ce sont deux meurtriers sanguinaire mais ils fascinent tout de même le lecteur qui est invité à découvrir autre chose. Le personnage extraordinaire a une vie plus intense et il fait donc rêver et répond à notre besoin d’aventure et d’évasion hors du monde quotidien. Le lecteur a besoin de s’identifier aux personnages, qu’il soit des modèle comme avec Tolkien, où des personnalité à éviter comme avec Zola. Nous pouvons donc penser que le romancier doit forcement créer des personnages extraordinaires afin de satisfaire le lecteur. Mais il peut aussi très bien se retrouver dans des personnages plus commun

Le personnages de roman peut très bien être sans qualités particulières comme Meursault dans L’étranger de Camus ou dans Je m’en vais de Jean Echenoz. Il permettent de créer une histoire vraisemblable qui permet au lecteur de croire à l’histoire qu’on lui raconte et à rentrer complètement dedans. Comme avec Thèrese Raquin où Zola nous donne une description de Paris tellement minutieuse qu’on se sent vraiment à coté des personnages lorsque la scène se déroule, il en va de même avec Je m’en vais. Vu que le personnage est banal et évolue dans une scène banale elle aussi, le roman devient alors un miroir de l’homme moyen. Le romancier peut également permettre de faire passer un message à travers son histoire comme Voltaire avec Candide qui fait comprendre que le monde à un problème. Vu que le personnage est réaliste, le message passe beaucoup plus facilement. Le personnage réaliste peut aussi faire redescendre

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