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Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?

Étude de cas : Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2020  •  Étude de cas  •  801 Mots (4 Pages)  •  590 Vues

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Quelles sont les caractéristiques des figures maternelles dans les textes du corpus ?

Ce corpus comprend 3 extraits tirés de « Sido » de Colette, des « Raisins de la colère » de Steinbeck et du « Roi sans divertissement » de Giono. Le lien entre ces textes sont les figures maternelles qui y sont présentées de façon forte, où l’importance du personnage et son apparence physique tels que que leurs tenues vestimentaires, leurs traits de visage et leur caractère social au sein du récit sont bien appuyés par le narrateur qui centralise une certaine attention autour d’eux.

Dans ces différents extraits on notera l’importance et le contrôle que ces femmes peuvent avoir sur leurs proches par l’émerveillement qu’elles suscitent : « elle rapportait » dans Sido est employé plusieurs fois (L5 et 6) mais possède aussi le pouvoir de reprendre « elle reprenait tout »(deuxième §), «elle tenait une grappe dans chaque main » (dernier §) signe de pouvoir mais aussi mise en avant du personnage par « derrière elle les nourrices » (fin d’extrait) qui la mettent clairement dans une position de domination et de contrôle, entourée également d’une « domestique dans le Roi sans divertissement. Dans les Raisins de la Colère, Man est de la même manière décrite comme un personnage extrêmement fort qui centralise l’attention, comparable à « une déesse » (3 lignes avant la fin), avec un statut élevé « grande et humble position dans la famille » dont tous les membres semblent être dépendants « si elle vacillait, la famille entière tremblerait » (à la fin).

On conclue ainsi le rôle fort de ces figures maternelles au sein de leurs familles respectives par les actions qu’elles accomplissent et l’admiration que les narrateurs ont pour elles souligné par la ponctuation notamment : « C’était à voir » de Giono, « Quelle promptitude de main » de Colette ou encore de leur charisme sans cesse mis en avant.

Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?

Des premieres œuvres à aujourd’hui l’extraordinaire a toujours eu sa place à travers certains personnages, du héros en passant par l’anti-héros puis par des personnages à caractères psychologiques ou sociologiques, les narrateurs nous emmènent sur de nombreux terrains fictifs ou plus personnels.

Est-il important que ce personnage sorte de l’ordinaire pour attirer le lecteur ?

Nous verrons dans une première partie que l’extraordinaire d’un personnage est susceptible d’attirer le lecteur mais que l’ordinaire est davantage recherché chez certains lecteurs et que le personnage principal est un élément important dans l’histoire que le narrateur veut nous compter.

Le personnage extraordinaire est quelqu’un de différent de ce à quoi on est confronté au quotidien, il a pour but de faire accrocher le lecteur. Il peut être doté d’une intelligence supérieure qui fait de lui un être à part entière dans sa réflexion, par exemple dans un roman policier lié à une enquête « Sherlock Holmes ou bien le journaliste Mikael Blomkvist plus récemment dans Millenium »

S’évader en lisant des romans d’aventure nous lie en général à un personnage extraordinaire : Philleas

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