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Le poète peut-il, comme l’écrivait Baudelaire à propos de Victor Hugo, devenir une « âme collective »

Dissertation : Le poète peut-il, comme l’écrivait Baudelaire à propos de Victor Hugo, devenir une « âme collective ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 447 Mots (6 Pages)  •  3 578 Vues

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« Le poète peut-il, comme l’écrivait Baudelaire à propos de Victor Hugo, l’auteur des Contemplations, devenir une « âme collective » ?

         Victor Hugo, l’auteur des « Contemplations » évoque dans la préface de son livre comment il doit être lu et surtout comment doit-on l’interpréter. Selon lui, son âme est représentée dans son œuvre. Il y décrit, représente, interprète les moments passés lors de son existence. Les bons moments, comme les plus sombres. Il assure que le « moi » présent dans l’intégralité de l’œuvre, peut être remplacer par « nous ». L’ âme collective est définie par plusieurs âmes mises en « osmoses ».

 Ce qui nous conduit à la réflexion suivante, le poète peut-il, devenir une « âme collective » ? Dans un premier temps, nous observerons comment le poète peut devenir un « âme collective » grâce à l’œuvre de Victor Hugo « les contemplations » et son désir d’écrire. Dans un second temps, nous analyserons l’écriture de Baudelaire à propos de Victor Hugo.

          Victor Hugo est un intellectuel, écrivain, poète et dramaturge du XIXème siècle.  IL est né en 1802 et fut très populaire grâce à ses nombreux ouvrages apprécier du public dont « Les Contemplations ». Recueil de poèmes, les « Contemplations » décrivent, raconte la vie du poète et chaque sentiments ressentis au cours de son existence si prolifique. L’auteur a laissé, pour ainsi dire, ce livre se faire en lui. Cet ouvrage correspond à l’âme de l’auteur, ce sont « les mémoires de son âme ». Victor Hugo a écrit ce livre pour plusieurs raisons. Il souhaite écrire le récit de sa vie pour laisser une trace de son existence. Il cite dans sa préface « ce livre doit être lu comme on lirait le livre d’un mort » Victor Hugo souhaite que le lecteur lise le récit de sa vie afin qu’il découvre l’ensemble des moments ou des personnes qui furent son bonheur mais aussi ses moments de malheur, de douleurs, de chagrin et de deuil. C’est d’ailleurs le cas avec le poème « Pauca Mae » qui montre la tournure dans la vie de Victor Hugo, notamment sa manière « d’apprécier la vie » après l’accident de sa fille Léopoldine. Ce poème marque une rupture dans le recueil après quoi, le poète peine à écrire. D’autres auteurs ont également évoqué la perte de proches comme le « Journal d’Anne Frank » qui évoquent la perte de ses proches lors de la guerre de 1939-1945. Elle cite «Il existe un proverbe qui dit : Le temps guérit toutes les blessures, c’est aussi ce qui s’est passé pour moi ».

Ses mémoires sont aussi une façon pour lui de revivre chaque instant de sa vie comme le poème « la vie au champ ». Par ailleurs, les contemplations sont écrites à la première personne du singulier « je », mais ce sont des poèmes lyriques. On ne parle donc pas d’une autobiographie malgré qu’il évoque de nombreux passages de sa vie.  Le moi occupe bien une place importante dans le recueil les « contemplations » tant par l’autobiographie du poète mais aussi car le poète assure que le « moi » peut être remplacer par « nous ». Dans sa préface, il cite « Ceux qui s’y pencheront retrouveront leur propre image » « Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis » « quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. ». Le poète souhaite donc que son public se reconnaissent à travers lui, car beaucoup ont déjà vécu certaines choses que le poète à lui aussi vécu. Comme la perte d’un proche. Beaucoup aussi ne peuvent pas se faire « entendre », notamment les femmes. Victor Hugo écrit un livre «Tyran de Padoue » où il aborde la question de la femme. La pièce présente deux figures de femmes : l’une est victime de son mari qu’elle n’a pas choisi et l’autre est victime du mépris de la société car elle est comédienne et a donc une mauvaise réputation.  Victor Hugo parle donc à la place de ceux qui ne peuvent le faire, il utilise le pronom « nous ».  On peut donc parler « d’âme collective » car les mémoires de l’âme du poète sont pour lui, celles de son public et donc, de son lecteur.  Des liens fort unissent le poète et son lecteur. Parler de lui n’empêche pas le poète de penser aux autres. Victor Hugo est la voix des « sans voix ».  

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