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Le libre echange cas

Cours : Le libre echange cas. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Septembre 2016  •  Cours  •  2 008 Mots (9 Pages)  •  935 Vues

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Hajar ENARHCHI * Salima FITTA * Nezha FARKHOUJAT*

Sara MANSSOURA * Mehdi EZZITOUNI


Introduction :

Le commerce international joue un rôle très important dans l’activité économique du pays. Il porte sur l’échange des biens et des services, des capitaux et des hommes. Ces échanges influencent directement les économies et permettent :

-Une entrée de devises grâce à l’exportation des biens et services et les flux de capitaux.

-L’entrée de capitaux stimule la production, l’emploi, l’investissement et l’importation de certains biens et services pour satisfaire la demande nationale.

-La croissance économique grâce à la production destinée à l’exportation, ce qui encourage l’emploi et incite à l’amélioration de la production vue la concurrence internationale trop acharnée.

Section1 : le libre échange

  1. Définition du libre échange :

        

Il s’agit d’un rapport économique fondé sur le principe que plus les pays échangent des produits, des capitaux et des services, plus leurs économies sont susceptibles de prospérer. Selon ce principe qui se situe au cœur de la mondialisation la spécialisation de la production est à l’avantage de toutes les parties.

Le libre échange est donc une situation dans laquelle il n’y a pas d’obstacle (des barrières douanières   tarifaires et non tarifaires…) à la libre circulation des biens, services et capitaux.

B. Les apports des classiques et des néoclassiques :

  1. Apport des classiques :

  • La théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith :

Adam Smith fonde les bases de l’analyse économique moderne en 1776 avec sa recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Il reprend l’analyse des physiocrates sur les bienfaits du libre-échange et il élabore la théorie des avantages absolus.
Chaque pays a intérêt à acheter à l’étranger ce qu’il produit lui-même à un coût plus élevé, à se spécialiser dans la production de biens pour lesquels les coûts de fabrication sont les plus faibles (Division internationale du travail=DIT) et le commerce international doit permettre à chaque pays de s’enrichir en profitant de la DIT.

  • La théorie de l’avantage comparatif de David Ricardo :

À la suite de Smith, les économistes de l’école classique développent ses idées et renforcent la présomption que le libre-échange permet à un pays d’obtenir une quantité de biens supérieure à ce qu’il pourrait produire par lui-même et David Ricardo va compléter la théorie de Smith en posant la question suivante : Que se passe-t-il si un pays ne possède aucun avantage absolu? Selon Smith, sa production va être nulle.

Ricardo énonce la théorie des avantages comparatifs : tout pays a intérêt à être libre-échangiste même si un pays a un avantage absolu sur tous les autres pays dans tous les domaines. Le pays se spécialise dans la production où il possède un avantage relatif, là où il est relativement le meilleur ou le moins mauvais (moins désavantage)

  • Critiques :

-Les pays industrialisés(PI) produisent des biens à haute valeur ajoutée alors que les biens des pays en développement (PED) sont à faible valeur ajoutée : détérioration des termes de l’échange.

-Une spécialisation trop poussée entraine une dépendance vis-à-vis de l’extérieur.

-La spécialisation freine la croissance de certains secteurs.

2. Apport des  néoclassiques :

  • Le théorème HOS (Heckscher, Ohlin, Samuelson) : dotation des facteurs de production

Il s’agit d’un théorème élaboré dans la seconde moitié du XX siècle par trois économistes (Heckscher, Ohlin et Samuelson) et qui se situe dans le prolongement théorique de la pensée Ricardienne, ils s’intéressent aux facteurs capital et travail et démontrent que les pays se spécialisent dans la production de biens dont ils possèdent les facteurs de production en abondance. Les PDEM (pays développé à économie de marché) sont des pays riches en capital et à mains d’œuvre qualifiées, ils se spécialisent dans les biens à fortes valeurs ajoutées.les PED (pays en développement) possèdent une main d’œuvre abondante à bon marché et sont pauvre en capital, ils se spécialisent dans les activités manufacturiers, bien à faible valeur ajouté.

  • Critiques :

-Considérer qu’il y a immobilité des facteurs de production à l’échelle internationale.

-Les échanges doivent s’effectuer entre deux pays à différent niveau de développement.

-Mobilité des facteurs de production à l’échelle nationale.

-N’explique pas l’échange intra branches.

C. Les avantages du libre-échange :

  • La spécialisation permet d’obtenir les coûts les plus faibles, une grande efficacité du travail et une meilleure qualité des produits.
  • La satisfaction des besoins de consommation : offre diversifiée.
  • La concurrence est un stimulant du progrès technique.
  • Elle élargit les débouchés et facilite les approvisionnements.
  • Les prix des biens sont moins chers car ne sont pas majorés de droits de douane.
  • La concurrence améliore la compétitivité du tissu économique.
  • Il permet la réalisation d’économie d’échelle sur des marchés plus vaste.
  • Aide la plus efficace que peuvent fournir les PDEM aux PED en ouvrant leurs marchés à leurs produits-en permettant du transfert de technologies, un apport de capitaux, en donnant accès aux produits manufacturiers dont ils ont besoin.

D. Les inconvénients du libre-échange :

  • Dépendance du pays à l’égard de l’extérieur.
  • Entrave le développement des industries naissantes et delà perte d’emploi.
  • Diminution des recettes publiques.
  • Faiblesse de la compétitivité et contrainte extérieure.
  • Les pays en retard peuvent difficilement résister à la concurrence internationale.
  • Dans les PED, le libre échange est facteur de dualisme et donc inégalités.
  • échange inégal : les économies ne sont pas à armes égales-rapport de pouvoir et de domination.

Section 2 :

A. Pourquoi le libre échange ?

Aucun pays ne dispose de tous les biens nécessaires à la satisfaction des besoins de ses habitants et de ses entreprises. Ainsi, le Maroc doit il entre autre chose, acheter du pétrole sans lequel il ne pourrait produire l’essence qu’on ne peut obtenir dans une région au climat tempéré ou encore du coton, du cuire…..etc.

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