L‘Association européenne de libre-échange (AELE)
Note de Recherches : L‘Association européenne de libre-échange (AELE). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Janvier 2013 • 1 255 Mots (6 Pages) • 1 536 Vues
• AELE
• Présentation
L‘Association européenne de libre-échange (AELE) a été fondée en 1960 par sept pays d‘Europe occidentale, dont la Suisse. Son histoire est celle d‘une réaction au processus d‘intégration L‘AELE se distingue des autres organisations européennes par son caractère strictement économique. Malgré son ambition de départ qui consistait à offrir une alternative à la construction qui se réalisait dans le cadre de la Communauté économique européenne (CEE), l‘AELE a eu une histoire en demi-teinte. Son principal succès a consisté dans le développement du principe du libre-échange en Europe. Son principal échec a résidé dans sa perte d‘attractivité et d‘influence. Elle a été minée par les départs successifs de ses membres (plus de la moitié!) depuis sa création.
L‘AELE n‘est plus aujourd‘hui composée que de quatre petits pays: la Norvège, l‘Islande, le Liechtenstein et la Suisse. Les trois premiers font partie de l‘Espace économique européen (EEE), tandis que la Suisse a choisi une voie individuelle pour régler ses relations avec l‘Union européenne (UE). Peu de choses réunissent ces quatre pays, en dehors de leur faible population et de leur richesse économique. Dispersés géographiquement, ils ne comptent au total que 12,2 millions d‘habitants (soit sept fois moins que l‘Allemagne). Quant à leurs intérêts économiques, ils ne convergent pas toujours (c‘est presque un euphémisme): si la Norvège est d‘abord connue pour ses élevages de saumon, elle est surtout le second exportateur mondial de pétrole (derrière l‘Arabie saoudite). L‘Islande vit presque uniquement de la pêche industrielle et le Liechtenstein de sa place financière, tandis que la Suisse est plus diversifiée, même si le secteur des services (financiers notamment) génère une part importante de la richesse du pays.
L‘AELE a parfois été considérée, à tort, comme une «antichambre» de l‘UE. Mais les pays d‘Europe centrale et orientale ont privilégié l‘option de l‘adhésion à l‘UE sans passer par la case AELE. De nos jours, les membres restants de l‘AELE ne sont d‘ailleurs pas candidats à l‘UE.
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Etats membres Date d'adhésion
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ISLANDE 1.3.1970
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LIECHTENSTEIN 1.9.1991
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NORVEGE 1.7.1960
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SUISSE 1.7.1960
• Histoire[modifier]
États membres de l'AELE Anciens membres, aujourd'hui États membres de l'UE.
À l'initiative du Royaume-Uni, la convention de Stockholm, signée par les ministres des Affaires étrangères britannique, norvégien, danois, suisse, portugais, suédois et autrichien, le 4 janvier 1960, a donné naissance à l’Association européenne de libre-échange.
Elle avait pour objectif de créer une zone de libre-échange entre les pays d’Europe non membres de la Communauté économique européenne (CEE) et de contrebalancer celle-ci en regroupant les États qui ne souhaitaient pas entrer dans la CEE. Le but était de créer une zone de libre-échange, alors que la CEE se fondait sur une union douanière et un marché commun, ainsi que des politiques communes (agriculture, transports, etc), avec un objectif d'approfondissement progressif et d'union politique.
Toutefois, par la mise en place de l’AELE, le Royaume-Uni espérait surtout pouvoir établir une grande zone de libre-échange avec la CEE. Face à l’échec d’un tel projet, le Royaume-Uni finira par poser sa candidature à la CEE en août 1961, laquelle fut refusée par la France.
• e Secrétariat de l’AELE[modifier]
Le Secrétariat a des locaux à Genève, Bruxelles et Luxembourg.
Dans ses locaux à Genève, le Secrétariat de l'AELE est au service du Conseil de l'AELE et de ses organes subsidiaires chargés de l'application de la convention de l'AELE et des accords commerciaux conclus avec d'autres pays.
A Bruxelles, le Secrétariat de l'AELE est au service du comité permanent de l'AELE et de ses organes subsidiaires - le Comité commun de l'Espace économique européen (EEE) et le Conseil de l'EEE) pour l'application de l'accord sur l'Espace économique européen qui étend le Marché intérieur de la Communauté européenne à l'Islande, au Liechtenstein et à la Norvège.
A Luxembourg, le Secrétariat est en charge de la coopération dans
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