Le dopage

De nos jours, très médiatisé, le dopage sportif n’est pourtant pas un phénomène nouveau. L’Homme a toujours cherché à améliorer ses performances par des moyens artificiels. En effet ce culte de la performance amène les sportifs au dopage sous plusieurs formes. Ces quatre documents deux articles, un essai et une caricature traitent le sujet du dopage. Quel est l’impact du dopage dans notre société ? Dans un premier temps nous verrons à quoi sert le dopage et dans un second temps nous verrons que celui-ci dispose de certaines limites.

Depuis de nombreuses années beaucoup le phénomène de dépassement de soi touche beaucoup de personnes. Grâce à la méthode du dopage, beaucoup de personnes l’utilisent pour accomplir des résultats toujours plus performants. Paul Yonnet définit le dopage sportif dans son essai de 2004, Huit leçons sur le sport quand il exprime le fait de repousser les limites du naturel en prenant des méthodes artificielles. Isabelle Quéval renforce cette idée dans Libération quand elle dit que d’autres que les sportifs repoussent leurs limites naturelles. En effet, des personnalités comme Johnny Halliday, Françoise Sagan ou Sartre ont avéré s’être dopé pour réaliser de très bonnes performances. Pascal Duret écrivain de l’article, « compétition et dopage » article publié dans Cahier Français dans la rubrique sport et société montre également pour solliciter le dépassement de soi le dopage est « inévitable ».
    De plus, le dopage se manifeste sous différentes formes. La plus ancienne est celle du dopage physique sans produit, où le corps est entrainé dans les excès du naturel comme le dit Paul Yonnet, on peut dire que tous les sportifs sont dopés, car un athlète est un être d’artifice. Quant à Isabelle Queval, celle-ci exprime dans son article que le dopage est aujourd’hui une forme chimique et pharmacologique répréhensible et qu’à l’avenir celui-ci pourrait devenir génétiques et cellulaire.
   Ainsi dans notre société et dans la vie de tous les jours le dopage est présent, il aide non seulement les sportifs à accomplir de meilleures performances comme le montre le dessin de Mutio lorsque le cycliste est couvert de seringue dopante mais il aide également à gérer son stress, aide lors de périodes d’examens ou de fatigue expliqué par Isabelle Quéval.

       Le dopage devient pour certain, un quotidien, une drogue dévastatrice. Isabelle Queval montre cette idée d’être accro lorsque celle-ci évoque le fait que le dopage est un réflexe de la vie quotidienne, un confort psychologique. Pascal Duret suit également cette idée de drogue sous un contexte différents. En effet, il s’interroge sur le fait que les sportifs dépassent les limites de leur santé pour montrer aux spectateurs qu’ils sont de plus en plus performants.
        Ainsi, le dopage joue également sur l’égalité. En effet Isabelle Queval montre que l’image de la société n’est plus égalitaire et qu’en effet, à cause du dopage, cet équilibre se perd entre tout concurrent.  Il n’y a plus autant de mérite qu’avant car tout se joue sur de la triche. La caricature de Mutio prouve ainsi cette idée d’inégalité. En effet, le cycliste qui est ici dessiné, est couvert d’une trentaine de seringues sur le dos, ce qui alors va l’aider à être plus performant qu’un autre cycliste qui lui décidera de faire cette course avec sa force naturelle et son mérite.
     
     Nous pouvons donc conclure que le dopage est un stimulant. En effet celui-ci permet de réaliser de bonnes performances et d’avoir un nombre de palmarès requis. Cependant, les produits dopants deviennent pour certains une drogue. Cette drogue suscite l’envie de vouloir réussir davantage et peut causer un véritable désastre sur la santé. On peut alors dire les résultats prédominent sur les compétences réelles de l’individu.

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