Les aveux de dopage de Lance Armstrong
Étude de cas : Les aveux de dopage de Lance Armstrong. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lephilosophe • 15 Janvier 2013 • Étude de cas • 349 Mots (2 Pages) • 810 Vues
Les événements s'enchaînent au lendemain des aveux supposés de dopage de Lance Armstrong, qui devraient être rendus publics jeudi lors de la diffusion de l'interview accordée lundi par le Texan à Oprah Winfrey. Mardi au réveil, l'Amérique a d'abord découvert que le ministère de la Justice pourrait poursuivre à son tour l'ancien coureur américain s'il s'avère qu'il a effectivement reconnu les faits. Mais ce n'est pas tout puisque selon le New York Times, le septuple vainqueur du Tour de France déchu pourrait lui aussi répliquer. Selon différentes sources bien informées, Armstrong serait prêt à témoigner contre des membres de l'UCI, au courant de ses pratiques et qui les auraient même facilitées. L'instance mondiale a déjà répondu qu'elle attendrait de voir l'entretien avant de se prononcer.
Déjà en pourparlers avec le ministère de la Justice ?Mais au vu de la tournure des choses, l'ancien cycliste âgé de 41 ans a peut-être compris qu'il devait en dire plus pour s'éviter une trop lourde chute. Selon une autre source, il serait même déjà en pourparlers avec le ministère de la Justice pour dénoncer ses anciens patrons à l'US Postal, un banquier d'investissements (Thom Weisel) et d'autres responsables qui auraient participé à la fraude organisée contre l'Etat, lorsqu'il portait les couleurs de l'équipe américaine (1998-2004). Armstrong n'aurait toutefois pas l'intention de charger d'autres coureurs.
«Personne ne sait vraiment ce qu'il va faire, peu importe ce qu'il dit» (David Howman, directeur de l'AMA)«Ce mec est une énigme et personne ne sait vraiment ce qu'il va faire, peu importe ce qu'il dit, a tout de suite prévenu le Néo-Zélandais David Howman, directeur général de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Je crois qu'il a ses propres démons à combattre, mais rien ne peut être modifié concernant sa suspension à vie tant qu'il n'aura rien fait pour nous aider». Un sous-entendu qui laisse la porte ouverte à une éventuelle réduction de peine en cas de révélation fracassante du banni. Mais ce dernier, qui souherait reprendre la compétition de haut niveau, en triathlon, est-il vraiment disposé à tout déballer ? Les prochains jours s'annoncent sans doute encore très riches en rebondissements.
Rédaction
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