Le bain, Jean-Luc Lagarce

 Le Bain de Jean-Luc Lagarce, met en scène un homme racontant ses dernières retrouvailles avec son amant malade du sida et proche de la mort. Le temps d'un week-end, ils vont se retrouver avec comme point culminant un bain, qu'ils prendront ensemble, qui va les apaiser et faire office d'adieu. Cet œuvre étant à la base un court romain, a été mis en scène par Martin Mallet, de plus celui-ci est également le seul personnage prenant la parole tout au long du récit. Il est accompagné par Guillaume Mazard, compositeur musicale jouant en direct sur scène et par le travail photographique de Shin Seungyeop. En effet ses photos de Paris et Belin en noir et blanc sont projetés tout au long de la pièce. 

Pour ma part, je n’ai pas accroché à cette pièce. Certes la trame de cette pièce est facile à cerné mais je n’ai pas aimé la façon dont celle-ci a été mise en scène. En effet, je n’ai pas trouvé l’utilité de l’accompagnement musicale. Cependant j’ai bien aimé le décor, en effet je pense que dans cette pièce, le décor n’a pas besoin d’être très perfectionnés. L’utilisation du draps pour créer le bain permet au spectateur de s’imaginer la scène facilement, de s’immerger dans la pièce.  Cependant je n’ai pas aimé la projection de photo, j’ai trouvé que les personnes ne jouaient pas avec celle-ci. Toutefois j’ai apprécié le jeu des personnages, en effet ceux-ci faisaient tout pour s’éviter, or cela me fait penser à la difficulté pour Jean-Luc Lagarce de regarder son amant alors qu’il sait qu’il ne sera bientôt plus de son monde. De plus j’ai trouvé que Martin Mallet à travers ses propos à bien montrer la nostalgie qu’une personne éprouve lorsqu’il pense aux souvenirs avec une personne qui lui est (était) chère.

Pour ma part je n’ai pas apprécié la pièce car je n’ai pas aimé l’atmosphère de cette pièce, en effet je préfère les comédies aux tragédies. Je préfère aller voir une pièce de théâtre qui me fait rire plutôt qu’une pièce triste où l’on sort en se posant des questions sur cette dernière. Cependant je ne dénigre pas le travail fait par les personnes, en effet grâce à la rencontre avec les personnages , j’ai pris conscience du travail de l’ombre à fournir une pièce qui certes n’était pas très longue mais, qui selon le compositeur et le metteur en scène fut très longue à mettre en place.

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