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Le Père Goriot : Discours Vautrin

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Par   •  10 Juin 2018  •  Fiche de lecture  •  1 745 Mots (7 Pages)  •  1 818 Vues

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Le Père Goriot : Discours Vautrin

Intro : Balzac est considéré comme un des plus grands écrivains français de la première moitié du 19ème. Il élabora la Comédie Humaine dont l’ambition est de décrire la société française de son temps. Le PG connu un immense succès dès sa sortie en 1835. Ce roman occupe une place centrale dans l’œuvre et la carrière de Balzac. Si l’on considère le parcours de R, le récit relève du roman d’apprentissage. Jeune aristocrate de province venu faire son droit à Paris, logeant à la modeste pension Vauquer, R rêve de réussir dans le Monde. Pour le guider sur le chemin de l’ambition, Balzac place à ses côtés Vautrin qui est un individu énigmatique et douteux. On ne tarde pas à découvrir qu’il est en faite un forçat échappé du bagne. L’extrait proposé constitue une partie de longue leçon que donne V à R en tentant de le convaincre d’épouser Victorine Taillefer pour partager la dote avec lui.

Développement :

  1. Vautrin se comporte comme un « maître »vis-à-vis d’1 élève

  1. Balzac place dans la bouche de Vautrin un véritable cours magistral

« tirade » ou maître fais à la fois demandes et réponses, multiples questions : bcp de phrases interrogatives mais l’élève se tait. V anticipe réaction de R >> litote l.7/8 « tout ça n’est pas gai ! » point d’exclamations dans discours de dégoût ou satisfaction l.6 « bah ! » l.13 « Pouah ! » Style oral, familier pr amadouer & convaincre jeune étudiant : V = pédagogue multipliant les images pr meilleurs compréhension sous forme de comparaison l.71 « comme les araignées dans un pot » avec méta l.3 « balayer le palais avec sa langue ». Convaincre plus facilement que raisonnement abstrait.

Maitre s’impose à élève et impose ses vues ou du moins analyse de la situation. V s’intéresse à « jeune homme », s’identifie à lui ds feu de la conv : jeu de pronoms à un égard significatif : emploie « nous » au lieu de « vous » l.8/10 « nous avons une ressource dans la dot d’une femme » « que deviennent nos sentiments d’honneur, notre noblesse ? » traduit ton protecteur mais association paraît curieuse. V s’implique ds situation de R avec 1ère prsn du sg l.4 « je e dirais pas non ! » l.6/7 « plutôt que de m’amoindrir l’âme, j’aimerais mieux » MAIS, R n’a rien demandé

  1. Si V a cette attitude, c’est qu’il a su percer à jour le jeune ambitieux sans expérience qu’est R

« maître » manifeste face à son disciple grande lucidité, étonnante perspicacité : reconnu en R jeune noble de province « baron » pas de fortune venant d’une région qu’il connaît « l’on trouve plus de châtaignes que de pièces de cent sous » (l.24). V a compris que R sortant de pension Vauquer ê fasciner par « luxe » des salons parisiens. Devine en lui être d’instincts « l’animal » qui a « flairé » richesse (18/19) pas plus qu’un chien n’ê prêt a lâcher « l’os ». Perçu limites « jeune homme » incapable de dissimuler, nouvelle ambition marquée « d’un mo » sur son »front » (20), peut pas être un « génie » (le talent est si « rare »). V bien renseignée sur son futur, connaît visites de R (17/18) : répétitions, //isme, PC « vous êtes allé » connaît démarche auprès de famille (22) « vous saigné vos sœurs »

  1. Le maître utilise toutes les ressources de l’art de convaincre

  1. V passe d’abord en revue les différents moyens de « parvenir »

Parle de L, utilise 3ème prsn du sg « le baron veut-il » et faire genre de prendre recul cô observateur objectif mais pr mieux mettre en avant difficulté entreprise

Antithèse entre exclamation flatteuse « oh ! joli » (1) et nécessité d’affirmer et souligner par asyndète « il faut pâtir » peine à endurer et prévoir accentué par allitérations en /p/ « pâtir pendant.. dépenser par mois » maître insiste avec actions à envisager dans une longue phrase occlusive /b/ renforce aspect dépréciatif avec énumération « bibliothèque..cabinet..baiser..balayer » 2 méta avilissantes, donne guère envie de suivre voie où il « faudrait » -« baiser la robe d’un avoué » pour avoir L (3) « balayer le palais avec sa langue » imagine alors humiliation du jeune avocat mai « s’amoindrir » produierait que peu de résultats : rareté réussites sociales dans carrière d’avocat  malicieusement souligné par jeu lexicale (5/6) multiples de 5 « cinq avocats.. à cinquante ans.. plus de cinquante milles francs ». Perspective fin de carrière pas réjouissante : tt ce que promet V = finir ds pension minable comme celle actuel chez « Maman Vauquer » donc au point de départ différence dessécher comme « mécanique » comme Poiret (ironie de « force » du bonhomme) indicatif présent (26) « le travail.. donne.. » ne laisse aucun doute sur issue.

  1. Le mariage de raison n’offre guère de perspective plus réjouissante

Selon maître, véritable suicide avec image « pierre au cou » (9) encore plus repoussante que stéréotype « se mettre la corde au cou », serait la « mort » de son bnh car incompatibilité entre « honneur » du « baron » (10) et mariage, pr raisons financières , serait tomber bien bas partager « malheurs » des « pierres d’égoût » (14) qui voient passer ordures de l’existence et plus rien de « noble ». Inefficacité dans recherche du « bnh » serait cnsq d’avilissement ramper « comme un serpent » pieds de la femme, s’abaisser encore, « se coucher » et « lécher »

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