La tragédie
Analyse sectorielle : La tragédie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cristhian12 • 4 Novembre 2015 • Analyse sectorielle • 815 Mots (4 Pages) • 594 Vues
Cristhian Marin 6t3
Quand le tragique nous emporte
Le registre tragique est un des grands registres de la littérature. Il est caractérisé par la fatalité, le désespoir, la souffrance et le destin. Le dénouement est toujours dramatique, c’est à dire soit la mort soit la folie. C'est un registre qui fait ressentir au lecteur ou au spectateur pour le théâtre, de la peur ou de la pitié pour les personnages comme par exemple, dans la pièce de théâtre de Bérénice où ils utilisent bien un vocabulaire soutenu et tragique.
La[a] tragédie a évolué au cours du siècle. Elle désigne un genre littéraire précis, dont la définition ce situe à la croisée d’interprétation anthropologiques, esthétiques et philosophiques.
Chaque apparition de la tragédie est dû au contexte politique et social. Même si elle reste constante, dans certains aspects, elle se développe.
Celle-ci trouve sa forme littéraire achevée au cinquième siècle à Athènes, dans le cadre de festivités religieuses organisées par l’Etat. Le moment tragique est celui où une distance s'est creusée au cœur de l'expérience social assez grande pour qu’entre la pensée juridique et politique et les traditions mythiques et héroïques fassent un conflit de valeur qui soient douloureuses et qu'il y ait une confrontation. Elle représente la tension entre le privé et le public mais aussi elle interroge le rapport de l'homme de la cité. Il y a 3 auteurs prestigieux, tel que Eschyle , Sophocle et Euripide. Le premier est considéré comme le fondateur de la tragédie. Le second utilise moins les dieux et les intérêts publics. Et le troisièmes met en question l’héroïsme et le divin.
Au début du XVIe siècle, des textes de l'antiquité sont redécouverts. En France, le genre tragique va renaître grâce aux circulations, à l’héritage du Moyen-Âge et à l’influence de la tragédie italienne. À la seconde moitié du XVIe siècle , il y aura la tragédie humaniste grâce à l'oeuvre de Sénèque et celle-ci va être substituer à la tragédie irrégulière qui va privilégier l'action, les scènes violentes et emprunter de plus en plus des thèmes d'actualités ou de romans. Et à la fin du XVIe siècle, il y aura la tragi-comédie.
La tragédie au XVIIe siècle va offrir au public une histoire suffisamment cohérente et crédible. Un commentateur, appelé Scaliger, va édicter les règles qui va durer jusqu’au XIXe siècle. Certains auteurs vont regretter l’artificialité de ces règles. La pièce doit comporter une seule intrigue principale pour qu'il y ait unité d’action. L'unité de ton est très importante, elle exige qu’on exclut des scènes de violence et du style bas afin de ne pas choquer la moralité et le goût des spectateurs. À cette époque, Corneille et Racine , la tragédie devient une action. Ceux-ci fondent leur dramaturgie. Après la mort de Voltaire, la tragédie s'essouffle et disparaît au profit du drame.
Au XXe siècle, on a tenté de ressusciter la tragédie et de le moderniser (comme par exemple l'entre-deux-guerres). Les auteurs cherchent une tragédie de leur temps. Aujourd'hui, la tragédie est bel et bien morte. Comme dit Nina, «on ne fait plus de tragédie comme on ne fait plus de cathédrale, et pour la même raison ». Par contre, Jean-Marie D., lui dit : « l'époque dont nous sortons à peine fut intensément tragique et c'est pour cela qu’il n’y a plus de tragédie ».
La tragédie possède un visage qui la distingue directement d’une autre forme littéraire. Elle est l’imitation d'une action noble qui va être exécutée par les personnages et qui est dans un langage relevé d’assaisonnement. Elle va opérer la purgation des émotions comme la catharsis. La tragédie expose le conflit entre l’homme et la transcendance. Elle contient des péripéties et une catastrophe finale , soit une action destructrice ou douloureuse. Les dernières parties de la tragédie sont la diction, la pensée, le spectacle et la mélodie.
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