La tortue et les deux canards
Commentaire de texte : La tortue et les deux canards. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laelia90 • 17 Mars 2020 • Commentaire de texte • 570 Mots (3 Pages) • 2 626 Vues
ETUDE LINEAIRE N°9 : « La Tortue et les deux canards »
Né en 1621, Jean de La Fontaine est un célèbre auteur connu principlmet pr ses fables, d’abord destinées aux + jeunes (livre I à XI) ps aux adultes (XII à XII). Appartent au classicisme, il s’inspire de l’Orient, des Anciens et de l’Antiquité pr plaire et intégrer une morale à son récit. Très attaché à la campagne, il se sert parfois d’animaux pour instruire les hommes à travers des apologues qui rattachent un récit plaisant à la moralité, notamt ds « La Tortue et les deux canards », fable du livre X. Cette dernière met en scène une tortue et ses désirs de voyage. On pt alors se demander comment le récit aboutit à condamnat° comique de l’orgueil humain.
Ds cette optique, on pt découper texte en 3 parties : (v1) à (v14) , un rêve de voyage, ps de (v16) à(v26), une envolée ridicule et enfin de (v27) à fin, la chute du récit et de la morale.
- Du début au vers 14 : Un rêve de voyage
- Descript° succincte av imparfait (v1) : « tête légère » => peu de capacité intellectuelle
- Antithèse « trou » « pays » (v2) => témoigne désir de voyage
- (v3-4) propos élargit par pronom « on » & projet déjà condamné. T personnifiée & représentative ensemble + vaste, dévalorisé par narrateur « gens boiteux ». Vouloir quitter les lieux familier un projet déraisonnable pr perso non capable physiquemt comme T
- (v5) Rupture alexandrin pr octo qui introduit 2 canards moqués av antiphrase « beau dessein » & décrit « commère »
- Dialogue au discours direct qui dynamise récit av canards expost voyage av futur de certitude (v9). « Large chemin »(v8) désigne ciel, un lieu inaccessible à la T, pourtt T va bel et bien passer par airs (v9). De +, anaphore => rythme ternaire (v11) + pluriels (v12) => tentant ms lointain.
- Réf à Ulysse qui amuse car utilisé à contre-emploi🡺 improbabilité de la scène
- Du vers 16 à 16 : Une envolée ridicule
- Poursuite du récit av présent de narrat°
- « Machine » (v16) est en réalité « bâton »(v18) 🡺 ridicule
- T personnifiée « pélerine » contrastant av « gueule » qui rappelle qu’on a affaire à un animal
- Le lecteur visualise moyen de transport 🡺 comique
- (v21) 🡺 décollage improbable
- (v22) « guise » renforce effet surprise, associé lex de sidérat° (v21)(v24)
- Périphrase (v23) insiste sur démesure entreprise de T
- Hyperbole (v26) mise en évidence par rime « nues » « tortue » qui renforce aspect incongru situat°
- Du vers 27 à la fin : La chute du récit et la morale
- Voc ironiquemt flatteur pousse T à oublier conseil canards (impératif v19) à cause d’un orgueil démesurée
- Sa chute est violente (v31) 🡺 amène à la morale
- Présent vérité général 🡺 portée universelle où auteur condamne (énumarat° v33-34)
LF écrit récit réjouissant qui met en évidence démesure de la tortue oubliant sa véritable condition et qui en sera sévèrement puni. Dialogues, description, jeux de la versification : tt est fait pour animer cette fable pleine d’humour qui se clôt sur une condamnation sans appel.
Les outrances de la tortue fait écho aux excès de l’être humain, condamné par la morale classique. Le modèle à suivre de l’honnête homme, idéal de raison et modération, qui ne cherche pas sans cesse à devenir autre chose que ce qu’il est.
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