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La socialisation dépend-elle uniquement du milieu social d'appartenance

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Par   •  21 Mai 2017  •  Cours  •  1 259 Mots (6 Pages)  •  4 448 Vues

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la socialisation dépend-elle uniquement du milieu social d’appartenance

Doc 1 dit : “La socialisation” de Muriel darmon

Doc 2 dit : “la culture des individus” de Bernard Lahire

Le concept “d’habitus” de Pierre Bourdieu, sociologue francais, met en évidence les mécanismes d’inégalité sociale.La notion d'habitus est une notion qui désigne un ensemble de dispositions durables (valeurs, croyances, représentations, etc.) plus ou moins inconscientes, acquises au sein du milieu social d'origine et qui guident les perceptions, les opinions et les actions des individus.

Quand à la socialisation, elle désigne le processus par lequel les individus intériorisent des normes et des valeurs dans le but de construire une identité sociale et d'intégrer l’individu à la sociétée.

En effet, on distingue dans la socialisation, la socialisation primaire qui se fait durant l'enfance et la socialisation secondaire qui est le processus d'apprentissage et d'adaptation des individus tout au long de leur vie.

Nous pouvons donc nous demander si la socialisation dépend uniquement du milieu social d’appartenance ?

Dans un premier temps nous montrerons que la socialisation dépend du milieu social d’origine, puis dans un second temps qu’elle dépend également d’autres facteurs.

En effet ,

La socialisation dépend en grande partie du milieu social d’origine

Et donc de la famille

La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge durant la socialisation primaire, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires,comme apprendre à manger « correctement », mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales.Par exemple dans le document “La socialisation” de Muriel darmon le fils de la concierge dit être “malheureuse” car “Edouard” n’a pas la manière “correcte” de manger “il se tient comme un goret”.

La famille ayant une place très importante au sein de la socialisation primaire elle influence donc indirectement la socialisation secondaire car la socialisation secondaire est un prolongement de la socialisation primaire, elle se déroule à partir d’un individu déjà construit socialement.Comme exemple nous pouvons prendre les entreprises familiales lorsque les enfants deviennent adulte il travail avec leurs parents et ont donc un travail similaire à celui de leurs parents.

Mais nous pouvons discerner de grandes différences selon les milieux sociaux.

En effet les normes et les valeurs ne sont pas les même selon notre milieu social. Par exemple dans le document “la culture des individus” de Bernard Lahire Marc ne vient pas d’une famille issue de la grande bourgeoisie comme sa femme il avait pour habitude de pratiquer des activités comme “le cinéma” ou aller à des “concerts”. Des activités différentes de celle de sa femme qui préfère le “théâtre”.

Dans “La socialisation” de Muriel Darmon l’auteur oppose “la socialisation de retenue” qui est attribuée à la moyenne et haute bourgeoisie à la socialisation “ à la socialisation “des milieux populaires” Muriel Darmon parle dans ce texte d’une socialisation qui favorise “l’apprentissage d’une propension à l’affrontement physique” ce qui consiste à faire usage de la violence physique ou de la menace pour réagir aux offenses ou aux agressions morales et physique.

Suite à une socialisation reçu dans un milieu populaire ou des milieux défavorisés des inégalités sociales peuvent en découler. Lors de la recherche d’un logement ou d’un travail, il arrive parfois que des personnes ne souhaite pas louer leur logement à des personnes venant d’un milieu populaire même si elles répondent à toutes les exigences légale pour louer ce logement.

Mais la socialisation dépend également d’autre facteur, comme la socialisation selon le genre.

Dans notre société les filles et les garçons ne reçoivent pas la même socialisation dès leurs naissances ont leurs attribuent des couleurs, rose pour les filles et bleu pour les garçons. Pour information jusqu’au XVIIIe siècle, le rose était associé à la virilité ,Aujourd’hui, et depuis que le mouvement romantique du XIXe siècle s’en est emparé, le rose est l’incarnation de la tendresse, de la féminité, de la douceur. Mais les couleurs ne sont pas les seuls choses que l’on associe à notre genre. Les vêtements, le style vestimentaire et autres caractéristiques physique sont associé à un des deux sexes mais pas seulement le comportement aussi est défini selon notre genre en effet un garçon ne peut pas se comporter “comme” un fille et inversement sans se faire remarquer. Si une fille

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