La princesse de Clèves : la mort de Mme de Chartres
Fiche : La princesse de Clèves : la mort de Mme de Chartres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathieu154946 • 13 Octobre 2021 • Fiche • 1 084 Mots (5 Pages) • 1 237 Vues
Texte 3 : « La mort de madame de Chartres »La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette
Introduction : Madame de Lafayette est une femme de lettre et écrivaine du mouvement des précieuses et du classicisme. « La Princesse de Clèves » est son roman le plus célèbre et créé un nouveau genre. Il est situé dans un cadre historique identifiable. Le texte est sur la révélation des sentiments de la princesse de Clèves pour le duc de Nemours, dernière leçon et conseil de madame de Chartres sur l’inclination de sa fille et mort de madame de Chartres. Il y a dans le texte une réflexion sur l’amour.
Problème : Comment le discours d’avertissement deviens une prédiction de la faute à venir ?
Mouvement 1 (de « il faut nous quitter » à « retenir ») : Le constat de l’inclination
Le discours commence par le verbe « falloir » (il faut) = exprime la nécessité. « il faut nous quitter » est un euphémisme de la mort = je vais mourir
« en lui tendant la main » : suite à cette annonce de mort, il y une action théâtrale, avec un geste pathétique : = c’est un geste d’union entre la mère et la fille, qui ne pourra plus se faire à sa mort => scène très émouvante
Geste suivie des conséquences de sa mort :
« le péril où je vous laisse » => le danger où se trouve la princesse de Clèves
« le besoin que vous avez de moi » => ma mère aurait pu l’aider
chiasme : le « je » qui représente la mère entoure le « vous » qui représente la princesse = signe de protection. Mais la phrase dit que la mère ne pourra plus la protéger = opposition, le chiasme reflète la symbolique de la scène.
« que j’ai de vous quitter » euphémisme de la mort pour conclure la phrase.
« vous avez de l’inclination pour monsieur de Nemours » c’est un phrase déclarative, c’est un constat de l’inclination, c’est une certitude. « inclination » et « apercevoir » répété 2 fois.
« je me suis aperçu » => l’amour se voit et la mère l’a vu
« de vous en faire apercevoir vous même » => la fille ne l’avait pas vu ou ne voulait pas l’accepter l’amour se voit d’abord de l’extérieur et madame de Chartres ne révèle donc pas ce qu’elle sait mais ce qu’elle voit (répétition « apercevoir »). elle ne lui avait pas dit de peur de la pousser dans cette vérité = c’est un constat froid.
« vous ne la connaissez pas […] pour vous retenir » usage du présent d’énonciation qui exprime la situation de danger pour la princesse de Clèves.
« sur le bord du précipice » c’est une métaphore => si l’on s’incline trop on tombe
« le précipice » est une métaphore du péril/danger mais aussi de la faute amoureuse voir dans le contexte religieux de l’époque de la mort et l’enfer. La métaphore se poursuit à « retenir » = empêcher de tomber du mauvais coté, de faire la faute.
Le constat est inquiétant car le danger est « grand » et la princesse de Clèves ne s’en sortirat peut-être pas.
Mouvement 2 (de « songez que » à « le témoin ») : Conseils, leçons et avertissements
Le deuxième mouvement commence par une répétition de verbe à l’impératif. La mère l’exhorte à réfléchir, c’est à elle d’agir, c’est son impératif moral.
« songez ce que vous devez à votre mari ; songez ce que vous devez à vous même et pensez que vous allez perdre cette réputation » réflexion sur le devoir, le mari est placé avant les devoirs que la princesse se doit à elle-même. Donc elle ne doit pas succomber à son inclination pour le duc de Nemours tout d’abord pour son mari ensuite pour elle et enfin pour sa réputation. Son premier devoir est la fidélité ensuite c’est son devoir moral après c’est le devoir liée aux conventions sociales, la réputation. Elle a un dernier devoir envers sa mère.
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