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La place de l'Homme en France

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Par   •  11 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  624 Mots (3 Pages)  •  665 Vues

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En économie, on utilise souvent l’expression «les crédits font les dépôts» pour désigner la capacité des banques à créer de la monnaie. En effet, lorsqu’une banque accorde un prêt, elle vire la somme correspondante sur le compte de son client (mais celle-ci ne correspond pas forcément à des dépôts existants au préalable): la banque crée alors de la nouvelle monnaie. Néanmoins, une banque n’agit pas seule, et ne peut créer de la monnaie librement: toutes les banques d’une nation sont sous l’autorité d’une Banque Centrale, appelée aussi «banque des banques». Agissant comme une institution financière, la Banque Centrale met en place la politique monétaire du pays (autrement dit la marche à suivre), supervise le système bancaire et alimente le marché en liquidités. De manière plus général, elle a plusieurs rôles importants dans le processus de création monétaire, et nous allons les développer dans ce devoir. Dans un premier temps nous verrons que la Banque Centrale a le pouvoir de créer la monnaie. Dans un deuxième temps nous montrerons qu’elle est en charge du contrôle de la quantité de monnaie créée par les banques commerciales (banques de second rang). Et pour finir, nous étudierons son rôle de préteur en dernier ressort.

La Banque Centrale a le pouvoir de créer de la monnaie. Même si les banques commerciales (que l’on appelle également banques de second rang) utilisent massivement la monnaie scripturale, elles ont également besoin de monnaie fiduciaire pour détenir toutes les liquidités correspondantes aux crédits qu’elles octroient. Elles doivent alors se procurer de la monnaie banque centrale. Ici, la Banque Centrale a donc pour rôle d’alimenter les différentes banques de second rang en monnaie fiduciaire. Cette monnaie est exclusivement utilisée pour les paiements entre banques, et transite par les comptes que les banques détiennent à la banque centrale. En échange, celles-ci doivent y déposer une partie de leur dépôt sous forme de réserve obligatoire. La Banque Centrale peut également créer de la monnaie pour le Trésor Public, c’est-à-dire le banquier de l’État, et ainsi financer le déficit public. Le document 2, qui présente le bilan simplifié d’une Banque Centrale, nous indique que les créances sur le Trésor s’inscrivent dans l’actif du bilan, tout comme les créances sur les banques de second rang (cf. prêteur en dernier ressort, troisième paragraphe). Pour finir, la Banque Centrale crée de la monnaie lorsqu’il y a une entrée nette de devises dans le pays: on parle alors de «créances sur l’extérieur», comme l’indique toujours le document 2. En conclusion, même si la quasi totalité de la monnaie utilisée par les banques commerciales est scripturale, la Banque Centrale a le monopole de la monnaie fiduciaire.

En plus de créer la monnaie, le rôle de la Banque Centrale est d’en contrôler la quantité qui circule dans l’économie. En effet, la banque des banques est garante de la stabilité du système monétaire de son pays: elle doit veiller à ce que la monnaie garde sa valeur. Elle doit également s’assurer que la quantité de monnaie mise en circulation corresponde réellement aux richesses créées dans l’économie. Si trop de monnaie circule, elle perdra de sa valeur. La Banque Centrale a la capacité de réguler la quantité de monnaie en circulation: étant donné que c’est elle qui a le monopole de la monnaie fiduciaire, elle gère la quantité de monnaie à injecter dans l’économie. Son but principal est de maintenir le pouvoir d’achat de la monnaie, afin de lutter contre l’inflation et la dépression économique. Par exemple, le document 1 nous explique qu’en 2008, lors de la crise des subprimes, ce sont les banques centrales de chaque pays qui ont décidé d’injecter des liquidités sur le marché interbancaire: elles ont éviter une crise de défiance généralisée et, par la suite, l’effondrement du système bancaire. De plus, la

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