La perte d'auréole

LA PERTE D'AUREOLE/ Charles Baudelaire

Introduction :

« Perte d'auréole » est un poème en prose appartenant au registre du symbolisme et du fantastique. Le poème est présenté sous une forme dialoguée. L'ironie est aussi présent dans ce poème.

Celui ci reprend des éléments de « Fusées », écrits intimes dans lesquels Baudelaire évoque dans des termes très proches la chute de son auréole, tombée dans la boue de la rue.

Problématique :

« Le génie s’intéresse-t-il à la gloire ? »

Plan :

I/Le fantastique dans le réel

a) L'auréole

b) Le dialogue

II/La fable

b)La morale

Développement :

I/Le fantastique dans le réel

a) L'auréole

Le réalisme voisine constamment avec le fantastique : l'incident de la perte d'auréole est représenté d'une façon tout à fait réaliste :elle est causée par le trafic intense des voitures, à la suite du « mouvement brusque » du narrateur effrayé par la cohue parisienne.

L'auréole est un symbole fantastique. Une auréole est un cercle doré et glorieux que les saints et les anges portent au-dessus de leur tête, dans la peinture d'inspiration chrétienne. Dans ce poème, elle représente la gloire, la célébrité, l'immortalité.

b) Le dialogue

Les personnages sont inconnu pour le lecteur, ils sont non identifiés.

Le dialogue permet des échanges d'idées pour convaincre l'autre.

Comme au théâtre, les répliques sont introduites par des tirets. Mais en l'absence des didascalies, on ne sait pas qui parle.

Aussi, l'action est déjà commencée avant le début du texte, on appelle cela un début in media res

Dans ce poème, il y a une double énonciation, c'est-à-dire qu'aucuns des personnages n'est capable de tirer une morale.

Le dernier paragraphe présente une hypothèse plaisante, celle qu'un "mauvais poète" profitera de l'incident pour se coiffer de l'auréole perdue.

Il y a une pointe de satire contre les poètes malhonnêtes, qui n'hésitent pas à se coiffer du bien d'autrui.  Peut être est ce une allusion au plagiat littéraire ou simplement une plaisanterie contre les artistes médiocres qui prétendent à l'excellence.

II/ La fable

Une fable a pour but de divertir et d'instruire (avec une histoire et une morale)

L'évocation de « X » et « Y » est une moquerie (=registre ironique). Cela permet de réfléchir sur le statue que l'on a dans la société, les conditions du bonheur, la nature humaine.

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