La musique médiévale
Commentaire de texte : La musique médiévale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laetitia Soler • 13 Septembre 2021 • Commentaire de texte • 1 112 Mots (5 Pages) • 494 Vues
Le Moyen Age
Durant de nombreux siècles, la musique s’est exclusivement transmise via la tradition orale. Les difficultés de mémorisation et de diffusion des mélodies et des chants vont progressivement favoriser l’émergence d’un codage musical, qui va permettre de conserver une trace écrite : c’est la naissance des premières partitions. Au IXe siècle apparaissent les « neumes » (du grec neuma, « signe »), qui sont les ancêtres des notes : ce sont de petits signes placés au-dessus des paroles dans le but de donner des indications sur la mélodie.
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Progressivement, l’écriture musicale va se codifier : on écrira d’abord sur une ligne, puis deux, jusqu’à adopter, au XIIe siècle, une portée à quatre lignes.
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Deux types de musique vont coexister au Moyen Âge : la musique religieuse et la musique profane. Les moines, qui étaient les seuls à savoir écrire et lire, ont composé ces chants sur des parchemins.
La musique profane a pour unique objet de distraire. Des musiciens ambulants jouaient sur les places des villages pour amuser et faire danser les habitants. Les « troubadours » (ou « trouvères ») composaient des chansons qui parlaient d’amour.
La « pastourelle » est un exemple de musique médiévale. C’est un genre de chanson poétique, un poème chanté, composé de strophes alternant dialogues et parties narratives. Les pastourelles se déroulent généralement dans une atmosphère bucolique et mettent en scène les tentatives de séduction d’une jeune bergère par un chevalier. Les instruments de l’époque sont : la vielle, le luth, le tambour et le sistre (instrument à percussion sur lequel s’entrechoquent des coquilles, des coques de fruits, des rondelles métalliques…).
Le Moyen Âge marque aussi les débuts de la polyphonie : plusieurs voix se répondent ou se chevauchent. La musique médiévale va s’enrichir progressivement et marquer, dès le début du XVe siècle, le début de la période suivante : la Renaissance.
Les temps modernes
On applique ce terme à la première partie du XXe siècle. Il n’y a pas vraiment d’unité musicale à cette période, l’idée des compositeurs étant de se libérer des modèles précédents et de trouver de nouvelles règles. La musique comme la société se modernisent. Cette époque débute avec ce qu’on appellera le « post-romantisme » Debussy et Ravel en sont l’incarnation.
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Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, le rapport à la musique, pour celui qui l’écoute comme pour celui qui la crée, va se trouver révolutionné grâce à de nombreuses avancées techniques. Notons l’usage de l’électricité et l’invention de l’enregistrement sonore en 1877. À partir de 1898, ces enregistrements sont commercialisés, tout d’abord sous forme de cylindre avec le phonographe, puis de disque, avec le gramophone. C’est le début de l’industrie de la musique enregistrée.
Dorénavant, la présence d’un musicien n’est plus indispensable pour écouter de la musique, et l’on va assister tout au long du siècle à une multiplication des sources de diffusion, notamment avec le développement de la radio dans les années 1920. Avec l’invention de l’enregistrement, la musique traditionnelle non écrite va peu à peu disparaître. Venue des États-Unis, l’industrie du disque et la « culture de masse » de la musique va se développer un peu partout, s’intercalant entre musique classique et musique traditionnelle.
Une musique plus populaire
Le blues, le gospel et le jazz vont apparaître aux États-Unis, qui se transformeront plus tard en swing et en rock dans les années 1950. Les musiciens s’influenceront les uns les autres, et des emprunts multiples se feront entre les différents courants musicaux.
La révolution de la musique amplifiée
Avec la musique amplifiée, la production et la diffusion de la musique font leur révolution.
Dès les années 1930, la guitare électrique fait son apparition dans les orchestres de jazz de la Nouvelle-Orléans. Cette amplification changera l’économie du spectacle vivant. Elle permettra de mettre en place des grands concerts, mais avec des formations beaucoup plus resserrées. Les énormes big band vont ainsi disparaître. Une baisse des coûts significative et une plus grande facilité de diffusion de la musique participera à l’évolution de cette culture de masse. C’est en allant jusqu’au bout de cette logique qu’on verra apparaître plus tard le DJ et la musique assistée par ordinateur.
Dès les années 1960, l’amplification concernera tous les instruments. Un certain nombre de courants musicaux que s’approprieront les jeunes en réaction à leurs aînés apparaîtront à la suite du rock and roll : le hard rock, le reggae, venu de Jamaïque, le rap, etc.
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