La bête humaine de Zola
Fiche de lecture : La bête humaine de Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thomas59320 • 20 Mai 2018 • Fiche de lecture • 2 785 Mots (12 Pages) • 811 Vues
Thomas d’Almeida
Classe 2nde 1
FICHE DE LECTURE :
La bête humaine de Zola
Sommaire :
- Biographie………………………………………………………………. page 2
- Résumé…………………………………………………………………. page 3 à 7
- Impressions de lecture………………………………………………… page 8
- Biographie de Zola (1840-1902)
Émile Zola est un écrivain français, journaliste et considéré comme le chef de file du naturalisme. Il est né à Paris le 2 avril 1840 et mort à Paris le 29 septembre 1902.
C’est l'un des romanciers français les plus célèbres. Il est principalement connu pour « Les Rougon-Macquart ». Cette œuvre regroupe vingt romans (notamment « L'Assommoir », 1878 ; « Nana », 1880 ; « Germinal », 1885…). Elle décrit la société française sous le Second Empire à travers la vie de la famille des Rougon-Macquart.
Il prend parti lors de l’affaire du capitaine Dreyfus. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité en 1898, Zola publie dans L’Aurore l’article « J’accuse ». À la suite de cet article, il est condamné à un an d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il s’exile donc en Angleterre.
Après cette étape de sa vie, il entame la création de l’œuvre "Les Quatre Évangiles". Ce regroupement d’œuvre contient quatre volumes :
- « Fécondité »
- « Travail »
- « Vérité » qui paraît à titre posthume.
- Enfin, il y a "Justice" mais qui reste inachevé dû à la mort de Zola asphyxié dans son appartement.
À sa mort, une foule immense lui rend hommage pendant son enterrement.
Les cendres de Zola seront transférées au Panthéon de Paris en 1908 lorsque Dreyfus fut reconnu innocent.
2) Résumé :
Chapitre I :
Roubaud, sous-chef de gare au Havre, en déplacement à Paris loge dans une chambre appartenant à la mère Victoire.
Le soir venu, il attend sa jeune femme Séverine avec impatience qui profite, pendant sa journée, des magasins. Quand elle finit par arriver, ils débutent leur repas dans la joie et l’allégresse. L’affaire qui préoccupe Roubaud vient d’être arrangée. Il s’agissait d’une dispute avec le sous-préfet et cette affaire ne put se terminer que grâce à l’intervention de sa femme.
Séverine avait perdu sa mère, puis son père qui était le jardinier du président de la Compagnie de l'Ouest : Grandmorin. Grandmorin recueillit et éleva donc Séverine, lui donna une dote importante et lui promit la maison de la Croix-de-Maufras après sa mort.
À la fin du repas, Roubaud questionne sa femme sur son refus de passer une semaine chez Grandmorin alors qu’elle était déjà allée. Elle ne répond pas clairement à la question évitant le sujet. Après cet épisode, l’alcool, le repas font que Roubaud commence à devenir de plus en plus entreprenant. Mais Séverine rechigne les avances de son mari. Alors Roubaud se met à jouer avec la bague de sa femme. Elle lui dit, sans prêter attention, que le président la lui avait offerte pour ses 16 ans. Roubaud ne comprend pas car elle lui avait dit que la bague provenait de sa mère. Roubaud se met donc farouchement en colère. Elle nie ses dires. Roubaud poussé par l’enivrante colère, se met à la frapper pour obtenir la vérité. Elle finit par avouer que Grandmorin abuse d'elle.
Roubaud ne sachant plus quoi faire et ne voulant pas quitter sa femme, décide de tuer le président. Dans cette optique, il oblige sa femme à écrire un mot à Grandmorin : " Partez ce soir par l'express de six heures trente et ne vous montrez qu'à Rouen". Après cette violence sans nom dont Roubaud a fait preuve, Roubaud et Séverine montent dans le train en direction du Havre pour retourner chez eux.
Chapitre II :
Jacques Lantier, conducteur de train, rend visite à sa marraine, tante Phasie. Tante Phasie a épousé, pour son second mariage, un garde-barrière : elle vit avec une de ses deux filles (Flore,18 ans) et cet homme, Misard.
Tante Phasie, heureuse de la venue de Jacques, ne lui cache pas ses certitudes au sujet de son second mari qui, pour elle, essaye de l’assassiner petit à petit pour récupérer l’argent dont elle a hérité et qu’elle cache.
Pourtant, Jacques ne se sent pas trop enclin à croire sa tante. Ils continuent la discussion quand Jacques propose à sa marraine de lui donner de l’argent pour régler le problème mais elle lui rétorque qu’elle préfère « crever » plutôt que de donner de l’argent à son mari.
Après un repas monotone avec Misard, Phasie et Flore, Jacques décide de se promener dans la campagne. Pris de curiosité, il entre dans le jardin de la maison abandonnée du président Grandmorin de la Croix-de-Maufras.
Il est surpris par la présence de Flore en train de récupérer des cordes. Ils commencent à se rapprocher durant leur discussion. Flore est spéciale car elle refuse toutes les avances de ses prétendants ne voulant pas « d’amoureux ». Pourtant, elle se laisse séduire par Jacques. Elle se débat mais sans conviction et tombe dans ses bras. Jacques ressent une terrible envie de meurtre. À chaque fois qu’il a envie de tuer, c’est quand il approche de très près une femme. Il prend peur et s’enfuit. Il reste, là, à marcher sans savoir où aller dans la campagne s’exaspérant sur ses envies incontrôlables de meurtres de femmes.
Quand un train sort du tunnel près duquel il se situe, il voit avec stupeur un assassinat à l’arme blanche. Il ne distingue pas les visages et les corps.
Puis, il retourne chez sa marraine. Jacques surprend Misard en train de chercher quelque chose. Il repense donc à sa marraine et ces « certitudes ». Misard déclare avoir vu un mort tombé d’un train. Les deux hommes se rendent sur les lieux. Ils découvrent le corps et Misard s’en va pour prévenir le chef de gare de cette découverte. Flore, qui a entendu la conversation, arrive et reconnaît Grandmorin. Mais elle ne semble pas touchée en se souvenant de sa réputation de séducteur infatigable.
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