La Princesse de Clèves /le divertissement
Dissertation : La Princesse de Clèves /le divertissement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nogelyax • 21 Mars 2022 • Dissertation • 1 008 Mots (5 Pages) • 490 Vues
Dissertation de français
Le divertissement est dans La Princesse de Clèves selon Jean Mesnard remplit de dangers, de charmes, ce dernier est comme une parure à la misérable condition de l’homme comme disait Blaise Pascal dans les Pensées. Ici le mot « charme » a deux sens : le premier est celui d’une qualité liée à la séduction, le second est comparable au sort d’une sorcière donc à un ensorcellement ou encore une incantation. C’est donc avec ces mots à connotation négative que le divertissement est définit, il est donc à l’encontre de l’homme. A quel point le divertissement est une parure contre la misérable condition humaine dans La Princesse de Clèves ? Tout d’abord nous verrons que la cour s’accapare le divertissement à outrance mais que celui-ci est nécessaire. Ensuite nous verrons les effets du divertissement.
Premièrement nous apercevons que le jeu du regard, qui amène au divertissement est une parure contre la condition de l’homme, se trouve très présent dans l’épisode du bal par exemple. En effet lorsque la Madame de Chartres arriva dans la cour, on remarque d’emblée que l’apparence est importante grâce au champ lexical de la vision qui est présent très régulièrement, cela se confirme avec l’éducation et la préparation qu’elle a eue pour aller au bal. Tout le monde regarde donc Madame de Chartres. La chuchoterie est donc très présente et cela amuse beaucoup la cour. De surcroît le Roi va jouer avec les personnages du Duc et de la Princesse durant leur rencontre afin de se divertir, en effet il va les traiter comme des objets devant la cour en les appelants en criant sans prononcer leurs noms. Les deux protagonistes sont donc une marionnette pour divertir une fois de plus la cour. Le Roi Henri II, lui, est donc divertit au lieu de penser aux probables révolutions qui grognent derrière les murs de la salle de fête. Or, sans divertissement la vie aurait un goût amère.
De plus, trop de divertissement est dangereux. On peut se rendre compte de cela lors de la mort du Roi Henri II où celui-ci est mort en essayant de toujours se divertir de plus en plus. En effet ce dernier meurt d’une atroce façon lors de la dernière joute que l’adversaire du roi, le duc de Montgomery pointe accidentellement sa lance à travers le casque du roi. C’est donc l’un des sorts du divertissement. De plus, on peut voir encore une fois que les divertissement est mauvais avec le passage de la rumeur sur la lettre du Vidame de Chartres. En effet une lettre de femme égarée laisse supposer que Nemours a une liaison, la Princesse de Clèves fait découvrir sa jalousie. Le Vidame de Chartres, oncle de la princesse de Clèves et ami intime de M. de Nemours est lui aussi très contrarié par cette lettre. Car la lettre qu'a lue la princesse de Clèves et qu'elle croyait adressée à Nemours, d'où sa jalousie, lui appartenait. Et le fait qu'elle circule entre toutes les mains de la Cour le contrarie énormément. En effet cette lettre risque de déshonorer une femme extrêmement respectable et de lui valoir, à lui, Vidame de Chartres, la colère de la Reine qui en a fait son confident et qui n'accepterait pas cette aventure sentimentale. Le Vidame de Chartres souhaite que le duc de Nemours indique être le destinataire de cette lettre et aille la réclamer à la reine dauphine qui l'a maintenant entre les mains. Il lui donne pour cela un billet sur lequel figure son nom , qu'une amie de sa maîtresse lui a donné, et qui permettra à Nemours de se justifier auprès de celle qu'il aime. M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse. En présence de M. de Clèves, les deux amants, pour satisfaire une demande royale, réécrivent de mémoire une copie de la lettre qui a semé le trouble. Mme de Clèves goûte le plaisir de ce moment d'intimité , mais reprend conscience de la passion qu'elle ressent, malgré elle, pour cet homme. Elle décide de repartir à la campagne. Elle avoue alors, qu'elle est éprise d'un autre homme, et que pour rester digne de lui, elle doit quitter la cour. En se divertissant Mme de Clèves s’est donc rendu compte qu’elle est allée trop loin et que sa unique solution est de se réfugier à sa maison de campagne ; la peur des jugements de la cour à cause de ce divertissement renforce son éducation rigoriste, il est donc dangereux pour une femme comme cela de trop se divertir.
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