La Belle et la Bête, Jeanne marie le Prince de Beaumont
Fiche : La Belle et la Bête, Jeanne marie le Prince de Beaumont. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar agdu774 • 22 Janvier 2016 • Fiche • 621 Mots (3 Pages) • 5 965 Vues
La Belle et la Bête, Jeanne marie le Prince de Beaumont
1757:
INTRODUCTION: Au XVIIIe siècle, le conte merveilleux fait partie du patrimoine culturel français. Il est issu des traditions populaires transmises de génération en génération par voie orale. Jeanne-Marie Leprince de Beaumont s’inspire de ces traditions pour rédiger des contes destinés aux enfants. L’un d’entre eux s’intitule La Belle et la Bête et est publié en 1757. Née à Rouen, elle a suivi une formation d'enseignante et a exercé ce métier en France avant de partir en angleterre. Ainsi pour apprendre le Francais à ses élèves, elle a choisi de leur lire des contes pour les instruire. Elle a alors publié, en 1750, un premier recueil, Le Nouveau Magasin de enfants qui a connu un vif succès.
Le passage que nous allons étudier est un apologue décrivant la rencontre entre le pére de la Belle et la Bête.
-lecture
-problématique
-annonce de plan
I- Forme du conte merveilleux au service d'un projet didactique
A) Caractéristiques du conte merveilleux
- personnages de la belle et la bête, peu individualisés et constituent
prototypes.
- Récit didactique de madame LPDB, lois du genre,
- Personnage du père : bonhomme l.1 ; terme qui désigne un homme simple bon et vertueux à cette époque
- Symboles : rose (l.2) ; cheval (l;1) ; château (l.6) ; coffre (l.24)
B) Visée morale du conte
- monstre pas beaucoup décrit, permet au lecteur de l'imaginer dans diverses représentations
- Appelle la bête, on dit de lui qu'il est horrible (l.4) ; voix terrible (l.5)
- On en apprend + grâce à la réaction du marchand, permet de prendre la mesure de la laideur du montre car en le voyant « il fut tout prêt de s'évanouir » (l.4)
- Propos impitoyable à l'égard de la bête : »il faut mourir pour reparer cette faute » (l.7)
II- Le procés du père
A) Discourt indirect et discours direct
- discours indirect pour le père : marque sa crainte, sa soumission, la force de son amour paternel « il pensa au moins, j'aurai le plaisir de les embrasser encore une fois » (l.18)
- dsiours indirect par : _ « il jura donc de revenir » ; « qu'il pouvait partir quand il voudrait »(l.19)
- (l.22) « et le bonhomme dit en lui-meme »
B) La bète, personnage impitoyable
- châtiment disproportionné montre carctère impitoyable de la bête, insensible à l'amour paternel du père qui voulait une rose pour sa fille
- Insensible également à la bonne foi et noble intention du marchand, sa prière à genoux « le marchand se jeta à genoux »(l.9)
- La bête refuse tout pardon et rejette l'argumentaire du père « partez si vos filles refusent de mourir pour vous »
→ cet argument d'autorité insiste sur la loi du plus fort qui est la meilleure, ici la force l'emporte sur la raison
III- Une justice complexe :
A) Paradoxe de la bête
- bonhomme affronte un dilemme, sacrifier sa vie ou celle de ses filles
- valeurs morales qui l'emportent car sanas hésiter il se sacrfie → fait preuve de bonté et générosité
- Il juge inutile de discuter d'avantage, par crainte de ne plus avoir le choix
- monstre d'abord en vouvoiement → pour énoncer sa sentence cruelle
puis tutoiement → fait preuve d'humanité et générosité innatendue (l.25_26)
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