L'étranger, chapitre 4, partie 2
Analyse sectorielle : L'étranger, chapitre 4, partie 2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AzErTyUiO111 • 18 Mars 2017 • Analyse sectorielle • 587 Mots (3 Pages) • 3 415 Vues
L’étranger (partie 2 chapitre 4)
I - Les sens sollicités
A - Le refuge dans les souvenirs
- Meursault à envie de fuir la réalité, il se plonge donc dans ses souvenirs : il est nostalgique : « j'ai été assailli des souvenirs ».
- Il est dans ses pensées pour avoir une sorte de liberté.
- L'attention de Meursault est détournée par le bruit extérieur de « la trompette d'un marchand de glace » qui incarne la vie en liberté.
- Les sens sont sollicités, Meursault hiérarchise les sons.
- L’ouïe est présente : « c’est à peine si j’ai entendu », « J’ai entendu », « Aux quelques bruits de rue que j’entendais ».
- Mais aussi l’odorat : « des odeurs d’été ».
- La vue est extrêmement présente à la fin du passage « J’ai encore regardé la salle », « J’ai rencontré le regard du journaliste », « Je l’ai vu entre Céleste et Raymond », « J’ai vu son visage ».
- Les souvenirs viennent de très loin : le son vient « de la rue », il passe « à travers l'espace des salles et des prétoires » jusqu'à lui => vie antérieure lointaine, définitivement révolue.
- Souvenirs associés à des sensations qui correspondent à des plaisirs simples et quotidiens énumération « des odeurs d'été, le quartier que j’aimais, un certain ciel du soir, le rire et les robes de Marie » => attachement de Meursault à Marie, cela contredit l'accusation d'insensibilité qui pèse contre Meursault et confirme son humanité.
- Rythme avec phrases plus longues que d'habitude avec subordonnées qui expriment cette lente remontée du souvenir.
II - Meursault étranger à son procès
A - Le manque d’intérêt pour son procès
- L’indifférence de Meursault est la manifestation de sa révolte, contre le monde qu’il juge absurde. Elle apparait comme le résultat de son incompréhension des autres et de leurs normes
- Les raisons de son indifférence son : sa fatigue, sa lassitude de vivre dans ce monde de conventions absurdes, artificielles et hypocrites. « Je n’avais qu’une hâte, celle qu’on en finisse et que je retrouve ma cellule avec le sommeil ».
- Il se révolte passivement, ce qui justifie son souci de vérité et d’authenticité lorsqu’il dit : « j’ai acquiescé mais mon compliment n’était pas sincère, parce que j’étais trop fatigué ».
- Après l'irruption de souvenirs le personnage retombe dans un état de fatigue et d'indifférence, sorte de résignation désabusée : « je n'avais qu'une hâte, celle qu'on en finisse et que je retrouve ma cellule avec le sommeil ».
- Meursault est complétement détaché de son procès: « À la fin, je me souviens seulement que… », « C'est à peine si j'ai entendu ».
- Meursault
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