L'écriture ou la vie

 L’écriture ou la vie

Introduction : L’écriture ou la vie est un roman autobiographique de Jorge Semprun qui mêle la vie de l’auteur âpres sa sortie des camps. Ensuite vient une réflexion sur la difficulté de raconter directement l’expérience de la déportation. Jorge Semprun est né le 10 décembre 1923 à Madrid et est mort le 7 juin 2011 à Paris, il est un écrivain, et homme politique ses œuvres littéraire sont principalement rédigé en français.

En quoi l’écriture de soi est la plus à même de soulever le témoignage de l’horreur et de sa réception par le public ?

1/ L’écriture d’un débat pour montrer une réflexion :

a) Un débat public perçu par le regard d’un individu :

3 questions posée : -     Quoi écrire ? → La vie des camps.

• Pourquoi écrire ? →Pour transmettre l’horreur.

-      Comment écrire ? → Opposition fiction et témoignage.

La vraie question → Qui peut écrire ?

2 entités bien définies : - le groupe des futurs rapatriés.

                                           - le narrateur →interne il participe à l’action.

Groupe de rapatriés : - ils sont désindividualisés on ne connait pas leurs noms.

                         -  définis par → « le groupe des futurs rapatriés » (l.1), « tout le monde » (l.7), « les autres » (l.16), « la majorité » (l.10), « Il parlent tous » (l.26) et « les futurs narrateurs possible » (l.11).

Le narrateur : - Individualisation lui confère une plus grande importance.

                - 17 fois le mot « Je ».

                - Caractère personnel ≠ groupe

                - Focalisation interne → tout est vue à travers les yeux du narrateur.

                - Temps présent → dialogue + récit au présent → plus vivant.

Le fait de rapporter le dialogue rend le narrateur plus crédible.

Il restitue une réalité que Jorge Semprun a vécut

Le dialogue est une reconstitution par l’écriture.

Un débat ?

→ Supériorité du narrateur

Jugement → « Sans doute ai-je poussé trop loin le jeu de mot » (l.15-16)

B/ Pourquoi écrire ?

→ Transmission « Comment il faudra raconter pour qu’on nous comprenne » (l.2), « voudra-t-on écouter nos histoires ? »(l.5).

→ Transmettre une vérité, un témoignage→ champ lexical de la vérité et du témoignage.

→ Distinction entre le roman et le livre d’histoire «  Tout y sera sauf qu’il manquera l’essentielle vérité. » (l.34-35).

Lignes 37-38 → phrases négative puis restrictive : « la vérité […] n’est pas transmissible […] ne l’est que par l’écriture littéraire.

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