L'importance de la beauté du récit dans l'argumentation
Dissertation : L'importance de la beauté du récit dans l'argumentation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jeanne Ordon • 24 Mars 2019 • Dissertation • 1 377 Mots (6 Pages) • 589 Vues
Qu'est-ce que la science ? Alan Chalmers
I – Vie et œuvre
Alan Chalmers est né en 1930 à Bristol en Angleterre.
C’est un historien des sciences et épistémologue.
Il a commencé à étudier en Angleterre puis s’est établi en Australie pour y travailler.
Ses deux ouvrages majeurs sont Qu’est-ce que la science ?, paru en 1987, et La Fabrication de la science, paru en 1991
II – Structure du passage étudié
On va ici s’intéresser à l’introduction et aux deux premiers chapitres de l’ouvrage.
Introduction :
Chalmers avait une haute estime de la science, mais aujourd'hui remet en cause de ses méthodes comme l'expérience.
Brève histoire de la philosophie des sciences.
Il s’agit d’un ivre à visée pédagogique.
Reprend certains auteurs puis débat avec eux.
Premier chapitre :
Le premier chapitre est divisé en cinq grandes parties
1. Origines de l'inductivisme. ce qui est universellement reconnu en ce qui concerne la démarche expérimentale.
→ la science est objective est par conséquent reconnue comme fiable.
Chalmers considère l'expérience comme « source de connaissance ».
2. Qu'est-ce que l'inductivisme naïf ? comment ?
→ La condition de l’inductivisme naïf est l’appel aux sens, et se base sur l’observation. Pour qu'une observation devienne un énoncé général, il doit y avoir beaucoup d'observations, répétées dans différentes conditions.
→ L’induction c'est ce qui permet de passer d'énoncés singuliers issus de l’observation à des énoncés universels, pouvant devenir des lois.
3. À partir de ces énoncés universels, on passe par la déduction qui permet de trouver des énoncés généraux.
4. L’utilité de l'induction et la déduction est de prédire des faits. Un inductiviste ne prédit pas de faits tant que l'observation et l'induction n'ont pas été réalisés.
5. Pour finir, Chalmers évoque les atouts de l'inductivisme naif, à savoir la capacité d'expliquer, de prédire et son caractère objecttif.
Second chapitre
1. L’auteur aborde en premier lieu la question de la justification de l'induction.
Les arguments logiques sont les arguments qui sont valables lorsque ce sur quoi ils se basent est vrai.
Les arguments déductifs sont des arguments logiques car sont issus des énoncés généraux.
Les arguments inductifs sont basés sur de la logique, sur ce qui est certain et déjà universel mais les arguments inductifs se basent sur une observation, et donc ne sont pas valables.
2. L’auteur aborde ensuite la question de la probabilité, en expliquant que plus il y a d’expériences faites, plus l'induction a de chances d'être vraie.
Ainsi, l’auteur se demande comment sauver l'inductivisme. Il faudrait alors abandonner l’envie de rendre les énoncés universels mais de se concentrer sur les énoncés généraux (issus d'arguments déductifs certains).
Pour revaloriser la démarche de l'inductivisme, il faut essayer de créer simplement des prédictions individuelles en se concentrant uniquement sur un phénomène (donc sans essayer de le prouver par théorème).
3. Ensuite, l’auteur voit comment accepter le fait que la science est une question de probabilité.
Il y fait une référence à Hume, philosophe empiriste.
Il faut également comprendre qu’avant d'accepter l'induction comme méthode fiable il faut aussi avoir une culture scientifique qui croit en elle.
III – Concepts
Méthode empirique =la méthode empirique s’appuie sur l’expérience, l’observation, et non pas la théorie. La science s’appuie en premier lieu sur une méthode empirique avant d’en déduire des énoncés.
Le savoir scientifique = basé sur l’expérience, reconnu universellement comme objectif et fiable.
Inductivisme naif = « naïf » signifie classique, c'est la définition la plus simplifiée de l’inductivisme, expliquée dans le premier chapitre.
Énoncés généraux = Faits reconnus universellement, la science peut affirmer qu'ils seront toujours ainsi, ils ne sont plus particuliers puisque qu'ils sont reconnus, au moins par les scientifiques. Si un seul énoncé singulier réfute un énoncé général alors il n'est plus général et ne peut pas être reconnu universellement.
Énoncés universels = ce qui permet d'affirmer un fait général.
Logique = C’est ce qui nous permet de déduire, de tirer des conclusions d’observations. Elle est en nous.
Déduction = étape entre les énoncés universels et les énoncés généraux qui fait appel à notre logique.
Prédictions particulières = faits que l'on peut prédire en se concentrant sur le fait lui-même sans passer par la volonté de prouver des lois et théories universelles.
IV – Citations, formules à retenir
- « L'une des caractéristiques majeures de la science est sa capacité à expliquer et à prédire »
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