L’importance que nous accordons à notre physique fait-elle diminuer l’importance que nous donnons à la beauté de l’âme ?

Platon affirme que, pour un amoureux, la beauté de l’âme est plus estimable que la beauté de son corps. Mais cette beauté véritable est-elle plus importante que la beauté liée à l’apparence physique ? L’importance que nous accordons à notre physique fait-elle diminuer l’importance que nous donnons à la beauté de l’âme ? Je suis en accord avec Platon car d’après moi, le jugement facile de l’apparence physique ne laisse aucune chance à la beauté intérieure alors que celle-ci est ce qu’on appelle la beauté véritable, celle qui définit réellement la beauté d’un individu. Dans ma thèse je vais justifier mon accord avec Platon en soutenant qu’en effet, reconnaitre la beauté physique qui appartient au monde sensible, n’est qu’une des premières étapes pour accéder à la beauté véritable. Aussi, l’auteur affirme que l’objet de l’amour véritable est constitué de l’expérience amoureuse et non de l’apparence physique seule.

Tout d’abord, il faut comprendre que la beauté physique appartient au monde sensible. Le monde intelligible lui, est associé à l’idée du Beau. Mais pour parvenir à ce monde, il faut passer à travers l’apprentissage de l’amour de la beauté en soi. Il faut commencer en bas de l’échelle pour se rendre à ce point ultime. Il faut tout d’abord il y a cette façon où nous apprenons à aimer la beauté dans les belles choses, que ce soit un objet, une personne ou un corps par rapport aux attrais physiques de ceux-ci. Par la suite nous développons cet amour pour tous les beaux corps, pour la beauté corporelle. Troisièmement, il y a cette conception à percevoir la beauté d’une personne à travers ses gestes, ses actions, sa manière d’être. C’est à cette étape que nous comprenons que ce que nous admirons réellement chez une personne, c’est sa beauté intérieure, son âme bien au-delà de son apparence physique. Finalement, il y a cette dernière étape ou l’éducation intellectuelle de l’amour de la science, de l’art, des métiers, des lois, etc. est nécessaire pour parvenir à l’idée du beau dans sa pureté. Cette idée du passage du monde de l’apparence au monde rationnel démontre que la beauté véritable se situe bien au-delà de la beauté physique qui appartient au monde sensible. C’est alors avec cette pensé rationnelle que nous comprendrons ces paroles de Platon « beau divin mille fois supérieur aux chaires humaines ».

Deuxièmement, comme Platon l’explique, l’amour de la beauté en soi est ce qui bâtit le terme de l’expérience amoureuse. Cela montre alors que lorsque nos sentiments amoureux sont présents, ils ne sont pas basés sur le physique de la personne. En effet, l’objet de l’amour véritable repose sur l’idée du beau à travers ce que ces personnes, dites amoureuses ont bâti. Si cela était fondé que sur la beauté physique, cela ne viendrait pas chercher ce sentiment puissant que l’on appelle l’amour car celui-ci appartient au monde intelligible où se trouve la beauté véritable. Alors que l’apparence physique elle, appartient au monde sensible. Cela démontre que la beauté véritable d’une personne se retrouve dans son intérieur, dans son être, et c’est ce dont on tombe amoureux. Alors que cette personne soit défigurée ou paralysée, elle reste la même. La beauté véritable perdurera malgré cette atteinte à la beauté physique car celle-ci se

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