En quoi l’indépendance fait-elle partie intégrante de l’activité de l’auditeur ?
Dissertation : En quoi l’indépendance fait-elle partie intégrante de l’activité de l’auditeur ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar houcine8 • 13 Décembre 2014 • 1 033 Mots (5 Pages) • 993 Vues
« En quoi l’indépendance fait-elle partie intégrante de l’activité de l’auditeur ? »
Introduction
L’auditeur financier a pour rôle de donner aux parties prenantes l’assurance raisonnable que les comptes sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle de la situation financière de l’entreprise. Pour mener à bien sa mission, l’auditeur doit cumuler deux critères essentiels: la compétence et l’indépendance.
L’indépendance de l’auditeur a depuis toujours été mise en avant, dans l’objectif de maintenir la crédibilité du processus d’audit et de susciter la confiance des utilisateurs potentiels dans les états financiers certifiés. Selon DeAngelo (1981), elle peut être considérée comme « la probabilité conditionnelle selon laquelle, étant donnée une infraction découverte, l’auditeur rendra compte de cette infraction ».
Nous nous intéressons, plus particulièrement, à l’indépendance de l’auditeur qui a été très fortement remise en cause par l’affaire Enron. L’indépendance de l’auditeur est sa capacité à résister aux pressions de l’entreprise pour révéler une erreur éventuelle. La réglementation distingue l’indépendance réelle (ou de fait) et l’indépendance perçue (ou en apparence).
Cette étude se compose d’une première section dédiée à la définition de l’indépendance de l’auditeur. Ensuite, nous présentons en deuxième section, l’évitement du conflit d’intérêt dans l’organisation.
I – La définition de l’indépendance de l’auditeur
Avant toute autre chose, les auditeurs se doivent de paraître indépendants pour que les utilisateurs de l’information financière aient confiance dans l’opinion émise et la qualité de l’information auditée. Dans cette perspective, il n’est pas important de se demander ce qu’est un auditeur honnête et intègre. Le problème fondamental est de vérifier si l’auditeur occupe une position dans laquelle il peut résister aux pressions des dirigeants, de manière à ne pas compromettre son indépendance. Aussi tous les efforts des législateurs, normalisateurs et corps professionnels sont directement liés à la construction d’une image claire de l’indépendance de l’auditeur. L’essentiel se résume aux perceptions des utilisateurs quant à l’indépendance de l’auditeur.
L’indépendance se définit généralement par l’affranchissement de toute dépendance, influence ou contrôle d’une autre personne, organisation ou État. Les auditeurs œuvrent pour l’entité auditée, à laquelle ils font rapport en premier lieu. Pour l’auditeur interne, l’indépendance représente l’affranchissement de toute condition menaçant la capacité de l’activité d’audit ou du directeur de l’audit à s’acquitter de ses responsabilités d’audit interne de manière impartiale. L’indépendance permet aux auditeurs de rendre les jugements impartiaux et objectifs indispensables à la bonne conduite de leurs missions.
Les auditeurs doivent rester vigilants pour éviter toute influence ou pression d’intérêts conflictuels qui pourrait porter atteinte ou remettre en cause leur impartialité, et de ce fait réduire l’objectivité attendue. Dans ce sens, l’indépendance attendue de l’auditeur n’est pas seulement un état d’esprit mais aussi un état public d’assurance relatif au comportement d’un professionnel, et aux possibles pressions et influences diverses et variées exercées sur l’intégrité et l’honnêteté de cette personne.
La tâche principale de l’auditeur est de vérifier les comptes. De manière évidente, son objectif premier est d’être choisi par les actionnaires pour certifier les comptes de leur entreprise. Son objectif second, découlant directement du premier,
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