L'assommoir - commentaire de l'incipit
Commentaire de texte : L'assommoir - commentaire de l'incipit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stephanie Niliam • 24 Avril 2016 • Commentaire de texte • 1 174 Mots (5 Pages) • 11 004 Vues
« L’assommoir »
Commentaire de l’incipit
Introduction
Emile Zola est un grand romancier français, considéré comme le chef de file du naturalisme.
Son roman « L’assommoir » est publié en 1877.
Il raconte l’histoire de Gervaise, vivant dans une chambre d’hôtel et mère de deux enfants. Cette dernière a passé une nuit à attendre Lantier, sûrement son mari, qui n’est finalement pas rentré. C’est une femme désespérée qui se sent abandonnée.
Comment Zola met-il en évidence la tristesse et la détresse de Gervaise ?
Tout d’abord, je vais aborder le sujet de l’écriture réaliste ; la manière dont l’auteur donne au récit cette illusion de réel. Pour cela, il faudra citer les lieux existant réellement, faire référence à une réalité sociale et évoquer des procédés d’écriture tels que la focalisation interne et le discours indirect libre.
Ensuite, j’aborderai le sujet d’espace symbolique grâce aux thèmes de la misère et de la violence, de l’enfermement et de la mort.
TABLEAU
Axe 2
Tout d’abord nous allons évoquer le réalisme de cet incipit.
Premièrement, on remarque que l’auteur se réfère à des lieux qui existent vraiment tel que le « Mont-de-Piété » (l.20), le « boulevard de Rochechouart » (l.35) ou encore « l’hôpital Lariboisière » (l.38). Tous ces endroits se trouvent à Paris ; cela donne au récit une véritable illusion du réel.
Ensuite, Zola fait référence à une réalité sociale ; il évoque la forte densité de la population parisienne en décrivant les ouvriers partant au travail tel un « piétinement de troupeau » (l.46), « un défilé d’ouvriers sans fin » (l.47).
Enfin, les différents verbes de perceptions comme « croyait » (l.5) ou « avait aperçu » (l.7) et les indications spatiales « à droite » (l.35), « à gauche » (l.37), nous indique que la scène est perçue à travers le regard de Gervaise. Nous découvrons l’histoire en même temps qu’elle grâce à cette focalisation interne ; cela renforce encore davantage le réalisme du récit.
Introduction
Au XIXe siècle, beaucoup d’écrivains s’interrogent sur les conditions de vie des ouvriers. Emile Zola, grand romancier français de cette époque, a écrit « L’assommoir », publié en 1877. Ce roman raconte l’histoire de Gervaise, vivant dans une chambre d’hôtel et mère de deux enfants. Cette dernière a passé une nuit à attendre Lantier, son amant, qui n’est finalement pas rentré. Elle comprend qu’il la trompe. C’est une femme désespérée qui se sent abandonnée. Comment cet incipit annonce-t-il la suite du roman ? Tout d’abord nous décrirons ce début d’histoire dans un quartier populaire au XIXe siècle. Pour se faire, il faudra présenter les personnages dont le personnage principal, évoquer l’attente de Gervaise en expliquant la difficulté dans laquelle elle se trouve. Ensuite, le sujet de l’écriture réaliste sera abordé ; il s’agit de la manière dont l’auteur donne au récit cette illusion de réel. Pour cela, il conviendra de citer les lieux existant réellement, faire référence à une réalité sociale et mentionner les procédés d’écriture tels que la focalisation interne et le discours indirect libre. Enfin, nous évoquerons le sujet d’espace symbolique grâce aux thèmes de la misère et de la violence, de l’enfermement et de la mort.
Axe 1
Tout d’abord, nous allons faire la description de ce début d’histoire dans un quartier populaire au XIXe siècle.
Nous découvrons la vie d’une famille se composant de 4 membres : Gervaise, Lantier et leurs deux enfants : Claude, « huit ans » (l.24) et Etienne, « âgé de quatre ans » (l.25). Nous n’avons pas de réelle description de ces personnages, mais nous savons cependant que Lantier adopte un comportement étrange depuis quelques jours : il sort le soir, protestant qu’il cherche du travail, et ne réapparait « que tard dans la nuit » (l.4). Gervaise est inquiète pour lui. Elle est d’ailleurs restée éveillée « jusqu’à deux heures du matin » (l.1), guettant son retour « à l’air vif de la fenêtre » (l.2) de leur chambre d’hôtel. Elle prend froid. Gervaise est un personnage en difficulté ; « les joues trempées de larmes » (l.2/3), elle s’inquiète quand son mari découche, elle comprend que ce dernier la trompe avec une certaine Adèle, « une brunisseuse » (l.7), mais elle l’aime encore et garde espoir qu’il revienne. Elle a également peur qu’il lui arrive quelque chose, qu’il se fasse tuer, « le ventre troué de coups de couteau » (l.41). On ressent son immense tristesse, sa fragilité, sa faiblesse et son impuissance. On éprouve de la compassion à son égard.
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