L'abattage rituel de gorge mastromas, le morioir de nos sociétés modernes
Commentaire d'oeuvre : L'abattage rituel de gorge mastromas, le morioir de nos sociétés modernes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fefe23 • 11 Janvier 2018 • Commentaire d'oeuvre • 878 Mots (4 Pages) • 721 Vues
OPINION
Aujourd'hui dans Opinion,
« L’ABATTAGE RITUEL DE GORGE MASTROMAS », LE MIROIR DE NOS SOCIETES MODERNES.
Le jeudi 23 mars à 20h, j’ai été convié à découvrir au théâtre du Quai à Angers la dernière création de Chloé Dabert, « L’abattage rituel de Gorge Mastromas ». [pic 1]
Chloé Dabert, est une comédienne et metteur en scène de 41 ans. Elle est issue du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.
En 2013, elle met en scène « L’orphelin » de l’auteur britannique Dennis Kelly, avec lequel elle a reçu le Prix Impatience en 2014. Aujourd’hui, elle décide de mettre de nouveau en scène une de ses oeuvres, « L’abattage rituel de Gorge Mastromas » d’après son livre éponyme.
Cette pièce narre l’histoire d’un homme apparemment ordinaire, Gorge Mastromas, de son enfance, en passant par son adolescence et son entrée dans l’âge adulte jusqu’à sa vieillesse. Gorge a toujours agi en fonction de la morale et n’a jamais été récompensé pour. Or, à la vingtaine lorsque son employeur est au bord de la ruine un dilemme s’offre à lui. Il décide de faire un choix qui, va entièrement basculer sa vie. Gorge abandonne tout sens moral et devient dès lors mythomane, manipulateur, opportuniste, ne s’embarrasse plus des convenances et fait ce qui lui plaît, jusqu’à devenir l’un des hommes d’affaires les plus influents et prospères du monde.
Lors de mon arriver dans la salle de théâtre, j’ai remarqué que celle-ci était remplie. J’ai pu découvrir une scène plutôt vaste mais avec très peu de décor. Dans le fond de celle-ci, se trouvait un long mur boisé et imposant que j’allais découvrir évolutif et se décuplant tout au long de la pièce selon les différents stades de la vie de Gorge Mastromas. Ce qui est une idée très ingénieuse pour changer vite de décor, de lieu ou encore d’époques comme dans cette pièce. Le rideau rouge, épais et emblématique des pièces de théâtre était ici remplacé par un rideau blanc, fin et transparent. Ce rideau était utilisé en décor principal puisqu’il servait parfois de séparation entre les comédiens et le public comme une fenêtre ouverte. Les costumes était simple et plutôt moderne avec des couleur vives mais sans extravagance. Ceux-là permettent de nous identifier aux différents personnages de la pièce. Le ton et l’attitude des personnages était le même, assez « robotique » et ils utilisaient certains mots en communs notamment « putain » employés une cinquantaines de fois, afin, peut être de dénoncer que les sociétés d’aujourd’hui stigmatisent les populations.
Puis je me suis installé et la pièce a débutée. Celle-ci commence tout d’abord par l’arrivé d’un conteur très extravagant et comique qui, nous met directement à l’aise. On peut penser que celui-ci est un amis de Gorge puisqu’il retrace sa vie entière de sa procréation à sa vieillesse. Celui-ci n’est pas seulement un conteur comme nous allons le découvrir au fil de la pièce mais aussi un des comédiens. Il part et revient par intermittence, afin d’accentuer certaines paroles que les comédiens disent, mais aussi raconter des détails que l’on ne voit pas. Ce conteur occupe le devant de la scène et est placé devant le rideau alors que le comédien qui joue Gorge déambule derrière celui-ci et ne parle pas. Par la suite, j’ai pu découvrir trois comédiennes et un autre comédien qui interviennent selon les différents moments de vie de Gorge et qui est accompagnés a chaque fois d’une musique assez angoissante, retentissant quelques minutes et un jeu de lumière sur le mur du fond. Au total, la mise en scène entraîne sept comédiens dans une exaspération dramatique et saisissante du début à la fin.
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