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L'Homme comme être social

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Par   •  7 Janvier 2021  •  Synthèse  •  1 001 Mots (5 Pages)  •  970 Vues

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 Lisa Legay                                                                                                BCP1

  1. L’Homme est un être social.

Ce corpus est constitué de textes de nature diverse et ces textes sont écrits entre le 19eme et le 21eme siècle, ils permettent d’identifier la nature sociable et sociale de l’être humain.

Ainsi, la sociabilisation comme composante de toute existence humaine est posé clairement dans plusieurs documents. L’Homme n’est jamais seul et T. TODOROV dans son essai publié à l’origine en 1995 aux éditions du Seuil, La Vie Commune, Essai d’anthropologie général, il insiste sur cette dimension propre à tout être humain et sur le fait que même seuls, les Hommes sont toujours « sociaux ».  La solitude ne veut pas dire stopper toutes les relations avec les autres, mais au contraire elle permet de communiquer d’une autre manière, une communication est portée sur la qualité des échanges plutôt que sur la quantité. R. ENTHOVEN dans son article d’une revue de philosophie, nommée « Sur une île déserte », publié en décembre 2007 et janvier 2008, il estime que s’éloigner d’autrui permet de prendre du recul et de faire un point sur ses relations avec les autres. Il trouve que cet éloignement permet de se rendre compte de la valeur humaine. L’Homme est donc un être qui a un besoin de se réunir et de ressembles à ses semblables. J-J. ROUSSEAU dans son roman épistolaire, nommée Julie ou la Nouvelle Héloïse, publié en 1761, il se recentre sur lui-même dans la nature ou cette solitude n’est pas absolue et définitive. La conscience du soi se travaille et se construit en même temps que la conscience que l’autre à de lui. Dans son roman, il démontre qu’en écrivant cette lettre à Julie, il se soustrait encore au regard des autres. En soit, les autres ne disparaissent pas de la pensée de l’être humain puisque même seul l’Homme fait encore appel à autrui. En contrepartie, c’est le même cas pour C. BAUDELAIRE dans son recueil de poèmes en prose, nommée « A une heure du matin » dans Le Spleen de Paris en 1869, il prie ceux qu’il a aimé et demande leur soutien en échange. Donc Autrui est donc un soutien pour l’être humaine puisqu’il permet une construction physique et morale. Dans son essai T. TODOROV reprend les phrases de C. BAUDELAIRE en expliquant que pour que l’humain soit équilibré, il doit pouvoir choisir entre la solitude et la « multitude ». L’individu a donc besoin de la société pour vivre de ses passions et du regard des autres pour se construire mais il a également besoin d’être parfois seul pour faire sortir toutes ses frustrations et pouvoir aimer avec du recul les autres.

De plus, la construction de soi se fait notamment à travers la sociabilité, comme le montre R. ENTHOVEN dans son texte, on peut retrouver l’idée de la construction de soi par autrui. Il prend notamment l’exemple de Robinson Crusoé et le garde forestier qui se comportent encore comme qu’ils étaient en société alors qu’ils sont seul, ils font cela afin de se rassurer en se disant que l’humanité existe encore. En effet, sans autrui, le monde se réduirait à un seul point de vue, il se réduirait à une unique représentation qu’on s’en fait. Dans son essai T. TODOROV amplifie ce propos : « La vie en société ne relève pas d’un choix : nous sommes toujours déjà sociaux » (l.1). L’Homme est alors de naissance, sociale et fait pour vivre en société avec autrui, donc dés la naissance nous sommes fait pour vivre en société. Mais cela peut parfois être une menace pour l’être humain. C.BAUDELAIRE dans son texte fait part que l’être humain est constitué grâce au mépris envers les autres. La sociabilité se retrouve donc lorsque je me compare aux autres, j’existe et je ne suis plus seul. Autrui est donc révélateur de la conscience de soi mais c’est aussi un rival. La conscience de soi se constitue aussi à travers la solitude physique. Le jeune bourgeois dans le texte de J-J. ROUSSEAU ressens aussi une solitude physique lors de ses échanges avec Julie. Mais cette solitude est comblée par la nature qu’il explore. Néanmoins, il ressent à travers la nature, la faiblesse de l’humanité. Mais cette nature cultivée par l’Homme reste un témoin de cette humanité. Ainsi, la conscience de soi passe d’abord par autrui. En soit, bien que l’Homme soit un être naturellement sociable, il est tout de même amené à être seul. Cette solitude possède deux caractères différents. Elle peut être l’état, ponctuel ou durable, plus ou moins choisi ou subi, d’un individu qui n’est engagé dans aucun rapport avec autrui. La solitude est très différente lorsqu’elle est choisie ou subie. La solitude est le témoin d’un manque.  Dans le texte de C. BAUDELAIRE, la sensibilité du narrateur est marquée par la méchanceté de la société. Il se réjouis lorsqu’il est « Enfin seuls », pour la société est médiocre, elle ne lui apporte rien et il ne se satisfait pas de ses envies lorsqu’il est en société, donc il n’aime pas la sociabilisation avec autrui.

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