L'Eldorado de Gaudé
Commentaire de texte : L'Eldorado de Gaudé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathhhoulde • 19 Mars 2022 • Commentaire de texte • 1 771 Mots (8 Pages) • 487 Vues
Mathilde Scheer 108
Commentaire : Gaudé, l’Eldorado, 2006
L’eldorado est une des manières de réaliser le but de notre vie, chaque individu doit atteindre l’apogée de son existence mais aussi le bonheur. C’est un pays de rêve ou tout semble fantastique. Nous allons étudier l’œuvre de Gaudé nommé Eldorado, ce titre du roman provient de la légende du lieu mythique situé en Amérique du Sud où l'on peut trouver de l'or. L’auteur Laurent Gaudé, né le 6 juillet 1972 à Paris est un écrivain français contemporain. Il a gagné plusieurs prix pour ses romans comme le prix Goncourt des lycéens en 2002 et en 2004. Ce roman est un roman populiste, de genre fiction. Ce roman Eldorado raconte la vision différente de l’Eldorado de deux personnages, un quittant le soudan pour atteindre l’Eldorado européen et l’autre quittant l’Europe pour tenter d’accéder à son eldorado personnel. Nous étudierons un passage précis du roman, qui parle de Salvatore Piracci, le personnage principal, qui abandonne tout pour vivre une nouvelle vie. Dans une première partie nous verrons son désir de tout recommencer. En second temps nous aborderons ses doutes et son questionnement sur sa nouvelle vie. En dernier lieu nous regarderons le déroulement de sa nouvelle vie.
Dans une première partie intitulée basée sur son désir de tout recommencer, nous verrons comment il a procédé à la disparition de son ancienne vie dans laquelle il a tout de même été heureux mais aussi son désir d’avoir une vie paisible sans être connu aux yeux de tous.
Pour commencer, Salvatore Piracci montre à travers l’œuvre qu’il a procédé à la disparition de son ancienne vie en utilisant des procédés comme une métonymie <<j’en ai fini avec lui>>. Dans un second temps, il utilise aussi des négations tel que << il ne l’avait plus>>. << chaque pas qu’il faisait>> cette personnification qui est aussi une hyperbole montre bien que sa vie d’avant disparait petit à petit jusqu’à s’effacer complètement. Plus tard, il décrit son visage d’avant << ce regard décidé et confiant>> à l’aide d’adjectif et de l’imparfait. Le champ lexical du feu <<flamme, briquet, brûler>> sert à décrire comment il a fait disparaitre son ancienne identité, il nous le montre aussi en utilisant l’anaphore << c’est maintenant deux fois plus>>. Ensuite, la disparition de son nom, sa date et son lieu de naissance met donc un therme final à sa vie du passé, Gaudé utilise une énumération pour nous le démontrer. Salvatore Piracci va alors mener une vie paisible sans qu’on le reconnaisse, Gaudé nous le fait aussi comprendre en mettant des négations partielle comme << doux de n’être rien>> mais aussi <<n’plus>> <<n’,ni, ne>>. <<il disparait dans le monde>> est une phrase composée de verbe intransitifs servant à faire comprendre au lecteur que Salvatore va se fondre dans la masse et vivre sa vie comme s’il n’avait jamais existé auparavant. Puis la phrase à l’imparfait <<il n’était plus personne>> nous prouve à nouveau qu’il était devenu un simple inconnu. Salvatore Piracci était tout de même heureux dans son ancienne vie, on le constate grâce à des adverbes comme << comme tout cela était étrange>>. L’indication temporelle << pendant 20 ans>>. Pour finir la proposition subordonnée relative <<une vie qui lui convenait>> prouve que sa vie d’avant le rendait heureux et qu’il s’y sentait bien.
Salvatore était heureux dans son ancienne vie avant son choix de changer de vie en supprimant identité, il désire alors une vie paisible où personne ne le reconnaitrait.
Dans une deuxième partie on pourra apercevoir qu’il n’est pas sûr de lui, qu’il a quand même des doutes et certaines craintes sur ce changement de vie. Il pense au futur, il avance sans savoir vers où il va tout en portant le poids de l’appréhension de se lancer dans cette nouvelle vie.
Premièrement, on peut voir qu’il pense au futur grâce aux procédés tel que la locution adverbale << tout va enfin pouvoir commencer>>, ce qui marque bien le début d’une nouvelle vie et des projets qui l’attendent. En second lieu, la métaphore <<chaque pas qu’il faisait été un adieu, de plus de montrer qu’il a supprimé son ancienne vie, nous indique son chemin vers le futur. Puis, l’anaphore << ce qui m’attends (deux fois) >> montre qu’il se questionne sur son futur et est pressé de savoir ce qui l’attend. Cette idée se retrouve aussi à l’aide du procédé gradation à la ligne 14 << dans quelques heures, demain, plus tard…>>. Dans certaines phrases comme il sentait qu'il servait tout aussi justes dans cette nouvelle existence on peut bien voir qu’il se questionne sur son futur. Salvatore Piracci avance vers l’inconnu tout en se demandant comment tout cela est possible. Les verbes d’action tel que << fondre, marche>> renforce cette idée qu’il se dirige vers un endroit inconnu. Le changement d’air est sa seule conviction à ce changement de vie, ce qui est montré par le complément circonstanciel de cause << une rage vers d’autres terres>>. L’utilisation de la négation restrictive <<ne plus rien>> renforce à son tour cette idée de se diriger et d’avancer sans savoir vers où. C’est aussi prouvé dans la partie de phrase <<ailleurs toujours ailleurs>> composé de la répétition ailleurs et de l’adverbe toujours, ce bout de phrase a pour but de faire comprendre au lecteur qu’il a besoin toujours de se diriger vers un autre endroit et ne pas rester au même endroit trop longtemps, toujours dans l’idée de se diriger sans savoir vers où. Lui-même se demande comment c’est possible, on le sait grâce à l’anaphore l19 <<dans combien de fois>> mais aussi on peut le déduire suite à la succession de phrase interrogatives << dans combien [ …] antinomiques ?. Malgré son envi de changer de vie, il a quand même l’appréhension de se lancer dans cette nouvelle vie, on le remarque quand il dit <<-je m'avance j'ai peur un peu j'ai peur cela me réchauffe ligne 19>> c’est une répétition de phrases courtes. Enfin ses craintes sont aussi exprimées par des adverbes comme dans la phrase <<puis il arrive enfin>>
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