Lettre de comparaison Eldorado de L.Gaudé avec Le Dos au mur de C.Lambert
Lettre type : Lettre de comparaison Eldorado de L.Gaudé avec Le Dos au mur de C.Lambert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vaalma • 13 Mars 2016 • Lettre type • 1 283 Mots (6 Pages) • 2 921 Vues
Nantes, le 31 décembre 2015
Madame la professeur,
C’est avec joie que je vous écris en ce jour afin de vous communiquer qu’après une recherche approfondie d’un livre en lecture complémentaire d’Eldorado de Laurent Gaudé, il me semble enfin avoir trouvé la perle rare, le magnifique livre Le Dos au mur de Christophe Lambert. Je crois sincèrement que ce livre pourrait nous être très utile, car non seulement il possède de nombreux points communs avec le livre de Laurent Gaudé mais il s’en distingue aussi parfaitement et vient tout à fait le compléter. De plus le roman est écrit avec une main de maître et le livre se lit très bien.
Vous devez maintenant savoir, depuis le temps que vous me connaissez que ma recherche n’a pas été faites à la va vite et je vais vous le démontrer. D’abord je voudrais vous montrer que dans les deux livres la construction du récit est assez similaire. En effet, ces deux livres sont, tous deux, construits en alternance avec deux personnages qui ont une trajectoire étant vouée à se croiser ce qui, selon moi est très intéressant car nous avons à chaque fois deux points de vue différents sur ce sujet qui est l’immigration. En effet, Diego et Soleiman voit l’immigration comme étant la clef pour une vie meilleure alors que Patrick Rooney éprouve une haine indescriptible envers les migrants et Salvatore Piracci éprouve de la compassion envers eux. De plus le fait que les personnages soient complètement différents, de leur origine à leur caractère en passant par leur fonction professionnelle qui est d’arrêter les migrants, nous informe vraiment sur les mentalités des migrants qui sont hyper déterminés à accomplir leur objectif et de celle des gens habitants dans les pays ciblés par les migrants qui, pour certains, éprouve une haine intense envers les étrangers. Les deux auteurs ont aussi réussi à transmettre une réelle émotion de compassion envers les migrants à travers l’histoire de leurs personnages. Comment rester indifférent à de tels personnages ? Je vous le demande.
Et puis en plus d’avoir un récit assez identique, les auteurs ont choisi de donner les mêmes caractéristiques à leurs personnages. Le personnage principal de Christophe Lambert est lui aussi, tout comme Soleiman, accompagné par un jeune homme qu’il considère comme son ange-gardien et à contrario, Patrick Rooney est comme Salvatore Piracci, tous les deux sont des loups solitaires en quête d’un bonheur car même si Rooney a un objectif contrairement à Piracci, on ne peut pas dire qu’il soit heureux. De plus dans les deux récits, les deux personnages se rencontrent vers la fin du livre. Cette rencontre se solde dans les deux cas par la mort d’un personnage, Piracci et Rooney. Mais ces rencontres sont aussi ce qui permet à l’autre personnage d’atteindre son objectif car pour Soleiman, c’est ce qui lui redonnera confiance en lui, et pour Diego, même si il ne gagne pas le jeu à cause de ça, cela lui permet de rencontrer un éditeur qui lui propose de raconter son histoire afin d’en faire un livre et un film, ce qui permettra à Diego d’avoir l’argent nécessaire pour ouvrir son centre de soins.
Vous vous doutez certainement que Le Dos au mur n’est pas non plus une copie conforme d’Eldorado. En effet il se distingue par de nombreux points qui devraient vous plaire. Le premier est le suivant : même si Christophe Lambert a choisi de faire deux personnages ressemblant à ceux de Laurent Gaudé, Patrick Rooney est complètement différent de Piracci dans leur point de vue des migrants. En effet, Piracci a pitié de ces hommes et ces femmes qui veulent de tout leur cœur vivre en Europe alors que Patrick Rooney éprouve une véritable haine envers ceux qu’ils appellent les « latinos » et envers les noirs car ils auraient été maltraité par des enfants mexicains durant son enfance, haine qui va jusqu’à torturer et tuer le moindre migrants qu’il voit. Cette haine constitue un nouveau point de vue envers les migrants. Mais ce personnage que je trouve absolument affreux peut nous amener à éprouver une haine envers lui et à éprouver de la sympathie pour ceux qu’il déteste. Je pense que comme moi vous êtes contre le racisme et que ce livre pourra accroître votre compassion pour les migrants.
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