Jean Giono : En quoi l'auteur dénonce t-il la médiocrité de la société dans son texte ?
Commentaire de texte : Jean Giono : En quoi l'auteur dénonce t-il la médiocrité de la société dans son texte ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilouuphilippe • 6 Avril 2021 • Commentaire de texte • 776 Mots (4 Pages) • 1 756 Vues
Problématique : En quoi l'auteur dénonce t-il la médiocrité de la société dans son texte?
La médiocrité. "C'est grâce à cela qu'on réussi", nous dit Jean Giono. C'est un écrivain français du XXème siècle dont le texte La Fortune et la Gloire paraît dans le journal du *Dauphiné libéré* le 22 Décembre 1963. Son œuvre vise à nous montrer les acteurs de la médiocrité dans notre société, il les décrit et explique leur mode de fonctionnement. Nous pouvons nous demander en quoi l'auteur dénonce t-il la médiocrité de la société dans son texte. Dans un premier temps nous explorerons la bêtise de la société et ensuite en quoi les médiocres ne sont pas bêtes.
Dans un premier temps nous verrons comment l'auteur décrit la bêtise de la société et des hommes
Jean Giono procède à une énumération d'objets ridicules "s'il s'agit d'un livre, d'une épingle de nourrice, d'un dentifrice"(L 6,7)" le diabolo, le yoyo"(L 9). Il nous montre ainsi que quelque soit l'objet "qui se vende, même un objet tout a fait inutile et même embêtant et même bête"(L 7,8), l'auteur le trouve ridicule. Il accentue ses propos par des périphrases plutôt que de les nommer leur apportant ainsi moins d'importance. Il parle des deltaplanes comme "des machines de toiles collée sur du bambou"(L 14,15) ou encore "des morceaux de caoutchouc parfumés à la menthe"(L 16,17) et "cette gomme à mâcher"(L 18) pour les chewing-gums.
Il ne fait pas seulement la critique des objets mais aussi des personnes qui les utilisent. En effet, il trouve ces hommes moutonniers, "sur un milliard d'hommes, le médiocre est certain d'être compris et trouvé logique par plus de neufs cents millions"(L 5,6). Comme si la majeure partie de la société n'avait aucun esprit critique et va croire tout ce qu'on lui dit à partir du moment où la personne qui parle a un minimum d'influence et de puissance. Nous pouvons remarquer que cette situation est aussi présente aujourd’hui, mais c'est un autre sujet. L'auteur se moque aussi des inventeurs, le deltaplane est une avancée remarquable dans la science et qui pour moi n'a pas lieu d'être critiqué. Il vient même à se moquer des hommes qui ont laissé leurs vies pour le progrès. Jean Giono fait aussi une comparaison entre les hommes qui mangent des chewing-gums et les vaches qui digèrent leur nourriture, "individus se sont volontiers transformés en ruminants"(L 17-18) "cet air idiot de la vache qui repense son herbe de la veille"(L 19,20) . Effectivement on retrouve le champs lexical du processus de digestion d'une vache "ruminants, air idiot, vache, repense, herbe de la veille".
Dans un second temps nous verrons en quoi les médiocres malgré leurs cruautés, ne sont pas bêtes et reflètent même une forme d’intelligence avec leurs actions
Jean Giono utilise l'expression "laisser passer la locomotive"(L 25) pour créer une comparaison avec les médiocres qui n'ont aucune pitié pour arriver à leurs fins "elle vous écraserait sans pitié; elle va sur des rails, en droite ligne,
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