Comment Jean Giono humanise-t-il ses anciens camarades en faisant leurs éloges funèbres ?
Résumé : Comment Jean Giono humanise-t-il ses anciens camarades en faisant leurs éloges funèbres ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vlcluherne • 2 Novembre 2020 • Résumé • 400 Mots (2 Pages) • 409 Vues
Français
Le XXème siècle est une période mouvementée marquée par des guerres mondiales, des destructions massives partout dans le monde, mais aussi par l’expérience des régimes totalitaires en Europe. L’écrivain de l’ouvrage Refus d’obéissance, paru en 1937, est Jean Giono (1895-1970). Cet auteur autodidacte est un grand défenseur de la cause pacifiste. En effet, il fut traumatisé par les horreurs de la Première Guerre mondiale et par la mort de son père. Son œuvre, Refus d’obéissance, est un pamphlet. Celle-ci est sorti à plusieurs reprises ; en 1934, mais a été censurée, puis en 1937. Jean Giono est un brillant écrivain. Effectivement, il est également l’auteur de Regain (1930), d’Un roi sans divertissement (1947) ou encore de Le Hussard sur le toit (1951) qui sont des romans qui ont présenté d’immenses succès. Dans ce texte, l’auteur nous montre son traumatisme, mais, a surtout pour objectif de dénoncer les horreurs de la guerre. Il apparaît donc pertinent de nous demander comment l’auteur humanise-t-il ses anciens camarades en faisant leurs éloges funèbres. Nous nous attacherons d’abord à montrer comment Giono identifie ses camarades. Enfin, nous étudierons la violence polémique dans ce texte.
Ainsi, grâce à l’étude de ce texte, nous avons montré que l’auteur identifiait ses camarades ; on constate donc que le témoignage est authentique. En outre, Giono fait « revivre » les morts, dans le but qu’ils témoignent en procès contre les dirigeants de la guerre. Ensuite, nous sentons une certaine proximité entre l’écrivain et ses compagnons du fait du tutoiement de l’auteur. De ce fait, il leur rend la place d’être humain. Pour continuer, il ne faut pas oublier non plus que lors de son écrit, Giono en veut toujours aux dirigeants de la guerre ; il les déshumanise en gardant leur anonymat. Du reste, leur acte est impardonnable. En effet, il est impossible d’oublier pour l’auteur. Pour finir, ajoutons que dans son pamphlet, il constitue les arguments du réquisitoire contre les responsables de la guerre. Pour élargir la réflexion, on pourrait rapprocher ce texte du tableau La Guerre (1929-1932). En effet, ces deux œuvres représentent bien les suites terrifiantes de la guerre. De plus, les deux artistes ont vécu ce moment déchirant et l’aspect hideux de cette longue bataille. Pour terminer, Giono et Otto Dix ont laissé une trace dans l’histoire qui sert et servira de témoignage : le devoir de mémoire.
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