Incendies de Wajdid Marwan - Scène 7

S5S1                                Découvrir l’oeuvre/ entrer dans l’oeuvre

30/03/22

1. Le titre

-Incendies : 2e volet d’un ensemble « le sang des promesses », une vaste trilogie

C’est un titre qui n’est pas dans les traditions, il ne relève pas des titre auxquels on est habitué (ce n’est pas le prénom du perso principale ou un titre désignant un défaut)

- Il est au pluriel et dépourvu de déterminant : nulle précision

-Pistes : actions, violence ? Incendie au sens propre, littéral et au sens figuré incendies comme métaphore d’une crise, d’une situation explosive pour un ou des perso ? En feuilletant la pièce on remarque 4 parties qui sont 4 incendies de tel ou tel perso.

-Entre le titre de la trilogie et de la pièce, dénominateur

2. Première de couverture

Elle a pas de bras

C’est une scène d’allaitement médiatisé → ça se fait via un récipient → Elle allaite un animal rouge (il ressemble a un diablotin)

Couverture du film :

Il y a deux plans, et comme une sorte de distance entre ceux la.

Couleur rouge comme le livre

Incendie en arrière plan

Un perso féminin accablé, désemparé au premier plan, passif, comme empêché, qui semble méditer et ne pas prendre en compte l’événement qui est au 2é plan.

3. Les personnages

Il y a des prénoms variés, ce qui fait que ce n’est pas évident d’imaginer un lien de parenté

Peu de perso : 7, dont 4 masculins.

Nawal est la mère de Jeanne et Simon, difficile à deviner à partir de la simple liste des personnages.

La pièce s’ouvre avec le perso du Notaire, Hermile, qui pourrait paraître secondaire.

Il est au milieu exact de la liste ce qui suggère son rôle central de passeur…

4. La composition

-rien a voir avec le découpage traditionnel en actes et en scènes, en général au nombre de 3 à 5 actes pour une tragédie notamment.

Ici, on pense plutôt à une écriture romanesque avec des grandes parties centrées sur un perso précis  et de nombreux titres comme autant de chapitres. Les nombreuses analepses relèvent aussi de la pratique narrative.

Ces titres peuvent être variés, souvent étonnants : parfois un événement, parfois un nom de perso parfois une formule plus étrange comme Carnage ou Théorie des Graphes.

Au total, il y a 38 titres pour 38 chapitres, unités, scènes ?

-Les didascalies : toutes les indications permettant la mise en scène, de se représennter les actes, les attitudes des personnages.

Présence dans cette pièce d’un matériau original avec par exemple la lettre (scènes 36 à 38) : comment jouer ces scènes.

CONCLUSION :

Une pièce qui cultive  une part de mystère, de secret : titre métaphorique et inhabituel, liste des personnages concise et sommaire, une composition qui emprunte à d’autres modèles que le modèle purement théâtral, un traitement de la temporalité complexe.

-On saisit cependant quelques unes des composantes majeures de cette histoire :

                                        -un drame de/sur l’identité ?

...