Identité et Diversité
Étude de cas : Identité et Diversité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cecilia123 • 13 Octobre 2018 • Étude de cas • 782 Mots (4 Pages) • 3 948 Vues
Entraînement Baccalauréat de Français
Temps : 2heures
Partie 1 :
Question 1 :
Le corpus est composé de trois textes. Les deux premiers sont extraits de roman, l’un écrit par Alejo Carpentier, Le partage des eaux en 1956, et l’autre par Jean Christophe Rufin, Rouge Brésil en 2001. Le dernier, est un essai, Des cannibales, écrit en 1595 par Montaigne. Ces trois textes mettent en avant les civilisations d’Amérique du Sud au XVIe, XXe et XXIe siècle malgré qu’ils ne soient pas écrits aux mêmes périodes.
Question 2 :
Dans le premier texte, le narrateur porte un regard très positif et favorable sur la population indienne : «parfaitement maître de leur culture», «maîtres dans tous les métiers» avec la reprise valorisante du terme «maître». De plus, il parle du développement de leurs corps qui, selon lui, s’est «accompli en fonction de l’utilité», leurs membres sont considérés comme des «instruments» : les doigts «pour saisir» et les jambes «pour marcher».
Dans le deuxième texte, le regard de Pay-Lo est également positif, il leur trouve une «admirable qualité» à : «se nourrir de ce qui leur est opposé», «[absorber quatre notes de musique] dans leurs mélodies» et «[se faire d’un chapeau] une parure pour la fête». Un regard admiratif malgré le cannibalisme des Indiens : manger l’ennemi c’est «assimiler leur puissance».
Question 3 :
Montaigne, le narrateur, parvient à critiquer sa propre civilisation alors que trois Brésiliens viennent se présenter au roi Charles IX. La venue de ces trois personnes «[peut] nuire plus tard à leur tranquillité et à leur bonheur» d’après Montaigne, ceux-ci divisent sa civilisation en deux moitiés : l’une étant «repus et nantis de toutes sortes de commodités» et l’autre «[mendiant] à leurs portes, décharnés par la faim». Les considérant comme «misérables» d’avoir été attirés par la nouveauté et «d’avoir quitté la douceur de leur ciel pour aller voir le [sien]».
Partie 2 :
Différentes communautés d’êtres humains se sont créées au fil du temps, et n’ont pas développés les mêmes cultures et mœurs. Grâce à ses atouts de partage, l’Homme peut échanger ses idées et son savoir à l’autre.
Nous allons répondre à la question suivante : la confrontation à l’autre génère-t-elle davantage de difficultés lorsque ses mœurs et sa culture diffèrent profondément des nôtres, ou au contraire cette distance nous aide-t-elle à nous construire ? Pour cela, nous commencerons par une analyse des avantages, puis des inconvénients et nous finirons par une conclusion.
Premièrement, les avantages :
La rencontre avec une communauté vivant en forêt permet de constater le naturel, l’absence de superficialités chez l’autre. Elle nous fait prendre en compte de l’adaptation des corps face à la nature et les tâches imposées : les doigts «instruments faits pour saisir» sont «rudes et forts» ; les jambes «instruments faits pour marcher» ont des «chevilles solides» (Texte1).
La possession perd tout son sens, permet de prendre conscience que tout est à portée de main, que l’on peut se servir de tout ce qui est à disposition, tout en se l’appropriant de différentes manières : utiliser «quatre notes de musique [jetées]» pour en faire des «mélodies» ; se faire «une parure pour la fête» avec un «chapeau [posé] sur une escabelle» (Texte3).
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